28/08/2012
Le dialogue politique n'a jamais été interrompu mais seul le Président Ali Bongo donne le tempo
Depuis plusieurs mois, l’ensemble de la classe politique veut se parler, mais il n’arrive pas à trouver la formule idoine pour y parvenir. Peu avant le décès de Pierre Mamboundou, des signes d’ouverture étaient perceptibles entre le pouvoir incarné par la Majorité républicaine pour l’émergence et l’Union du peuple gabonais (UPG), un parti d’opposition, crédible et respecté.
Les rencontres entre l’UPG et le PDG (qui est la locomotive de ladite Majorité) tournaient autour des sujets connus de tout le monde : la biométrie, la bonne gouvernance, la transparence électorale, la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite et sauvage, et bien d’autres sujets d’intérêt national. Mais la disparition de ce grand homme politique a tout chamboulé.
Pour revenir à la situation actuelle dans le pays, nous assistons à une sorte de surenchère inexplicable de la part d’une partie de l’opposition constituée par des anciens caciques du Parti démocratique gabonais ; l’autre partie de l’opposition, dite opposition républicaine, compte également son bataillon d’anciens caciques du PDG, mais aussi de quelques nouveaux venus dans le monde politique gabonais et qui se braquent pour l’essentiel sur des aspects purement politiques, liés à la transparence électorale.
Ce qui est normal, de l’avis général car sans des élections transparentes, donc incontestées, nous assisterons toujours à ce jeu de ping-pong entre les vainqueurs désignés et les vaincus échaudés . Certes, l’institution chargée de réguler les processus électoraux au Gabon essaie tant bien que mal de rendre des décisions plus ou moins acceptables par le plus grand nombre.
C’est une lapalissade : dans notre pays, l’opposition n’a pas toujours parlé le même langage. La preuve : quand le ministère de l’Intérieur invite les acteurs politiques à une rencontre publique pour parler des questions de biométrie, une partie de l’opposition tente d’introduire dans le débat la réhabilitation d’un parti politique dissout à cause de ses propres turpitudes !
Une position que ne partage pas forcément l’autre frange de l’opposition qui considère qu’un parti dissout n’existe plus. Et pour afficher leurs divergences, ces oppositions vont jusqu’à créer une commission pour statuer sur la question. Il y a donc nécessité de resituer le débat pour l’extraire du simple jeu de mots et de leurs interprétations : large concertation, conférence nationale souveraine, forum national, dialogue national sans exclusive etc. Des mots qui ne sont que des parades que les uns et les autres trouvent pour éviter de mettre le doigt là où ça fait mal : dialoguer.
Il s’agit d’un dialogue entre Gabonais, issus de formations politiques existantes et fonctionnelles. Il s’agit d’un dialogue entre légalistes, entre républicains, et non pas d’un dialogue avec des vandales et des pyromanes. Faut-il le rappeler ?
Le dialogue est un entretien entre deux ou plusieurs personnes. Au Gabon, nous avons la culture du dialogue et non pas celle de la guérilla urbaine et ce ne sont pas les prétendus opposants qui nous démentiront. D’ailleurs, le slogan du parti au pouvoir n’est-il pas « Dialogue-tolérance- paix » ?
Pendant des années, les pyromanes d’aujourd’hui nous ont ressassé ce slogan. Aux âges qu’ils ont maintenant, ils ne peuvent donc pas convaincre grand monde qu’ils ont tout oublié. C’est pourquoi tous les acteurs politiques sérieux doivent aller à l’essentiel, c’est-à-dire arriver à organiser des élections totalement libres, transparentes et crédibles, gages d’une paix sociale durable. Mais comment parvenir au fameux dialogue ?
C’est le Premier ministre Raymond Ndong Sima qui l’a clairement indiqué : seul le président de la république gabonaise, Ali Bongo Ondimba, est à même d’organiser une telle rencontre ; lui qui incarne la république, le rassemblement. A ce titre, il a le pouvoir de convoquer tous ceux qui se sentent concernés par les sujets qu’il proposera, en tenant compte des avis de ses adversaires politiques qui ne devraient pas être ses « ennemis » politiques.
Garant des institutions républicaines, le chef de l’Etat a également le pouvoir de f ixer et de conduire l’agenda politique du pays. Il appartient donc à Al i Bongo Ondimba de tout mettre en oeuvre, comme il l’avait fait en avril et mai 2010, lors des rencontres liées à l’introduction de la biométrie dans le corpus électoral de notre pays.
On se souvient qu’à ces occasions, l’ensemble de la classe politique responsable n’avait pas manqué de féliciter le chef de l’Etat pour cette initiative. C’est connu, les hommes qui se parlent ne se font pas la guerre. C’est qu’ont compris, en premier, les militants et cadres de l’Union du peuple gabonais qui, à chaque fois que de besoin, n’ont jamais hésité à aller à la rencontre de la première institution du pays qui, le temps de son mandat, est avant tout le président de tous les Gabonais.
Au cours de ces rencontres, point d’orgueil, d’arrogance, de mépris, d’insulte, d’irrespect. A la place, ça a toujours été le respect mutuel, la compréhension réciproque et la courtoisie. Bref, ceci est donc valable pour tous les acteurs politiques responsables, de quelques bords qu’ils soient car ce n’est qu’à ce prix que les Gabonais iront massivement s’inscrire sur les listes électorales. Ce qui fera d’eux des patriotes ayant chevillé au corps, l’amour pour leur pays.
Si tous ceux qui pensent être populaires ont des ambitions politiques légitimes pour l ’avenir, qui commence avec les élections locales de 2013, ils doivent dès à présent s’approprier de cette question au lieu de tourner en rond et de ne se parler qu’à eux-mêmes. S’agissant des partisans des deux camps, adeptes de la politique de la terre brûlée, il leur est demandé un peu de retenue, un peu de réserve.
Ce n’est pas dans la diatribe, l’invective, l’insulte, le mensonge, l’arrogance, l’hypocrisie, l’ethnisme, le tribalisme, la haine de l’autre, la méfiance voire la violence, que nous construirons ce pays que demain, nous léguerons à nos enfants, à nos descendances. Parce qu’il sait que le Gabon est éternel, le chef de l’Etat a toujours tendu la main à ses adversaires politiques. Il leur appartient à présent de se manifester, non pas pour leurs intérêts personnels, mais pour l’intérêt supérieur de la Nation.
C’est donc par le dialogue et le respect de l’autre qu’il pourrait y avoir un consensus à même de ramener de la sérénité voulue par le peuple gabonais tout entier, au nom duquel et pour lequel chaque camp parle tous les jours que Dieu fait. Homme de dialogue et d’engagement pour son pays, plaise à Ali Bongo Ondimba de déclencher le processus.
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26/08/2012
Gabon : L'opposition manioc doit rompre avec les "gourous" politiques
Tous les gabonais qui observent le marigot politique estiment qu’il serait judicieux d’adhérer à la nouvelle donne, celle-ci confine au constat selon lequel l’opposition moutouki a été mise K.O , depuis 2009 , dans un coma profond qui ne dit pas son nom.
Elle doit donc être réactive en sollicitant son potentiel d’adaptabilité si elle veut se refaire une santé . Elle doit par conséquent rompre avec l’ère des « gourous » politiques, ces leaders qui transforment les partis en fonds de commerce, cercles tribalistes ou pis en patrimoine familial.
Coller à la nouvelle donne qui se caractérise par l’avènement d’une nouvelle génération aux commandes avec à sa tête un jeune président, lequel nonobstant sa naissance dans le sérail par un heureux concours de circonstance pour lui, n’en demeure pas moins citoyen jouissant comme tous , de tous les droits notamment celui de présider aux destinées de la nation.
Quitte à lui désormais d’impulser une autre politique, celle dont l’objectif vise à faire du Gabon une nation qui ambitionne de devenir un pays émergent. (...) « Lors de sa chute, l’okoumé entraîne toujours avec lui des arbres de moindre diamètre dans le périmètre immédiat de la trajectoire d’abattage ; ce sont les victimes collatérales » : Cet adage cher aux populations forestières s’est une fois de plus vérifié lors de la disparition de l’ancien président gabonais Omar Bongo Ondimba.
En effet, à la suite de ce triste événement puisqu’il s’agit de la mort, les Gabonais ont été surpris de voir apparaître ici et là, une cohorte d’individus crées par baguette magique du démiurge, y compris quelques baroques mus par le seul phantasme d’accéder à la magistrature suprême.
Une meute de profito-situationistes qui pour l’essentiel s’obstinait à nier le principe selon lequel à sa mort, l’enchanteur emporte avec lui sa magie dans l’au-delà, sa disparition sonnant les douze coups de minuit qui consacrent la fin du charme et renvoient les courtisans dans leur environnement initial ; la ménagerie. Adieu veaux, vaches, cochons, brebis et chèvres sans oublier les ministres redevenus chiens.
Dans cette frénésie tragi-comique, perceptible tantôt par un dosage équilibré de glissements pédagogiques, ethnocentristes et de populisme rampant, toute honte bue, on a vu se neutraliser ou même s’éliminer avec passion, comme dans un jeu de massacre, les amis d’hier.
« L’infamie étant soluble dans l’art de la séduction » John Berry Man, poète Américain, dans la même foulée, force est de constater la naissance d’alliances contre nature entre les ennemis d’hier pour lesquels la fin justifie les moyens.
Au-delà de toute analyse, ce qu’il y a de pervers dans ce débat, c’est le fait qu’il soit confisqué quasi exclusivement par des cadres apostats du Parti Démocratique Gabonais ( PDG), hommes et femmes qui dépendent sortir d’une hibernation de quarante années durant lesquelles ils se sont pourtant enrichis à la vitesse de la lumière bon gré malgré jusqu'à faire partie aujourd'hui du cercle très fermé des multimilliardaires du continent africain selon le magasine américain " Forbes ".
Jacques Prévet avait raison lorsqu’il disait : « Il ne faut pas laisser les intellectuels jouer avec les allumettes, car le monde intellectuel ment impunément ».
Cela dit pour une meilleure compréhension de la donne politique actuelle, il est utile d’examiner les arguments mis en avant par la nouvelle opposition moutouki, celle qui dénonce la succession dite héréditaire.
Primo, elle fustige un passage de témoins du père au fils, nonobstant le fait que son chef de file, le gangster 1er , André Mba Obame, revendique à tue-tête sa filiation directe avec feu Omar Bongo Ondimba dont il prétend mordicus être le fils, frère de Ali Bongo Ondimba et dauphin désigné. S’il ne s’agit pas là dans ce cas aussi d’une succession héréditaire, c’est prendre les Gabonais pour des cons.
Secundo, ils prétendent par ailleurs que le président élu n’a pas l’expérience requise pour diriger un état, mais demeurent cependant incapables de définir les pré-requis pour cette fonction pourtant assurée ailleurs par des hommes du même âge.
Tertio, le dernier argument mis en avant soulève simplement la question du partage du miang, l’argument énonce sans pudeur qu’il est inconcevable que le Président Ali Bongo Ondimba gère seul la manne du pays , hallicinant .
Cet argument que bon nombre d’analystes politiques qualifient de pathétique met à nue les véritables intentions des détracteurs, en d’autres termes, la nouvelle opposition est disposée à collaborer à conditions d’avoir une place de choix autour de la table pour le partage du gâteau, comme lors des bacchanales passées, optant ainsi pour un « changement dans la continuité » autrement dit un Gabon mis en coupe réglé.
Fort heureusement, le prosélytisme affiché par les tenants de cette tendance ne fait que de rares néophytes, cela d’autant plus que la fièvre électorale passée, les Gabonais ont de nouveaux les pieds sur terre au point d’être devenus sourds aux appels des sirènes du large . Toutes choses qui dénoncent l’avortement pratiqué par cette opposition sur le débat contradictoire espéré et sensé déterminer la marche du pays. Pour les Gabonais l’hypocrisie a trop durée.
Du côté de l’opposition du ventre , essentiellement représentée par l’Alliance pour le Changement et la Restauration (ACR), le moins que l’on puisse dire, elle surprend par son silence depuis les dernières élections.
Devenue émolliente, elle semble déboussolée, l’Union du Peuple Gabonais (UPG) sa locomotive, premier parti de l’opposition selon les résultats du dernier scrutin, répond aux abonnés absents et semble se débattre dans une alchimie tribaliste également. Les cadres du parti semblent désorientés au point de ne plus savoir à quel saint se vouer.
Cet atermoiement est d’autant plus embarrassant que l’action gouvernementale rencontre l’adhésion du plus grand nombre qui applaudit le train des réformes en cours ; l’assainissement des finances publiques, la réduction de l’équipe gouvernementale, la réduction du train de vie de l’état, le rétablissement de l’ascenseur social par la hausse du salaire minimum, la construction de nouveaux logements et la redynamisation de transports publics entre autre.
Ce constat en dernière analyse pose la question du dilemme de l’ancrage définitif dans une opposition dont le profil nébuleux est à redéfinir, ou de la collaboration franche avec un pouvoir résolument engagé dans la voie de l’application des réformes.
Pour les partisans de la participation, la donne actuelle est non seulement nouvelle mais aussi favorable à la réalisation du programme politique commun. Dans ce contexte, demeurer dans l’opposition serait synonyme soit d’une mauvaise foi avérée ou d’immaturité politique et réduit l’opposition à passer pour de simples rebelles sans cause, adeptes de sophisme en l’absence de raisons objectives de s’opposer.
Par contre les partisans du maintien du statu quo réfutent ces arguments et rappellent les expériences passées des accommodements avec le PDG d’antan et l’enrichissement subséquent entre autre de messieurs Mba Abessolo et Divoungui di Ndingue, ainsi que de Maganga Moussavou respectivement leaders du RPG, de l’ADERE et du PSD suite à la signature du pacte de la majorité. Cette tendance qui se veut intransigeante prétend être en phase avec l’électorat de l’UPG.
Pour sortir de ce langage de sourd, les observateurs avertis estiment qu’il serait judicieux d’adhérer à la nouvelle donne, celle-ci confine au constat selon lequel l’opposition a été mise K.O, dans un coma qui ne dit pas son nom.
Elle doit être réactive et se refaire une santé en sollicitant son potentiel d’adaptabilité. Elle doit par conséquent rompre avec l’ère des « gourous » politiques, ces leaders qui transforment les partis en fonds de commerce, cercles communautaires ou pis en patrimoine familial.
Coller à la nouvelle donne qui se caractérise par l’avènement d’une nouvelle génération aux commandes avec à sa tête un jeune président, lequel nonobstant sa naissance dans le sérail par un heureux concours de circonstance pour lui, n’en demeure pas moins citoyen jouissant comme tous de tous les droits notamment celui de présider aux destinées de la nation. Quitte à lui désormais d’impulser une autre politique, celle dont l’objectif vise à faire du Gabon une nation qui ambitionne de devenir un pays émergent.
Il s’agit ici d’un passage obligé, d’autant plus que le PDG conscient du caractère capital des enjeux, par la volonté de ses militants et par la force des choses est irrémédiablement en train d’opérer sa mue. Pour votre gouverne, il est bon de retenir que les partis politiques comme les autres institutions et les espèces sont régies par une espèce de « darwinisme », qui rappelle que les espèces incapables de s’adapter sont condamnées à disparaître.
MICHEL OGANDAGA
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Gabon: LA POLICE SAUVE MBA OBAME ET MYBOTO D'UN LYNCHAGE POPULAIRE
Une foule en colère composée d'habitants du quartier ancienne sobraga ont encerclé les lieux du meeting , tenant des marteaux et autres gourdins , menacent de s'y introduire , d'interrompre la réunion et de lyncher les chefs du gang des salopards mba obame , myboto et eyeghe ndong.
« Mais, on est dans quel pays ? Il croit qu'il est quoi ? C'est lui qui nourrit nos enfants ? On va finir avec lui aujourd'hui », entend-on çà et là à propos de mba obame.
Cette horde en furie, est malheureusement stoppée à chaque initiative, par les policiers et gendarmes déployés sur les lieux .
Lassés des appels à la haine ethnique , des appels à la guerre au Gabon et voulant éviter les dégradations des magasins et autres casses des vehicules qu'ont subi les habitants du quartier cocotiers la semaine dernière , la population de l'ancienne sobraga , par ce lynchage républicain, voulait en finir une bonne fois pour toutes avec ses anciens ministres multimilliardaires , voleurs de la république , qui , au lieux d'organiser leur réunion dans les quartiers huppés de la capitale où ils résident , viennent les tenir dans les mapanes , évitant par la même occasion que leurs propres maisons soit cassées au cas ou sa chauffe.
Il est à signaler que pour la première fois, les chefs du gang , mba obame et myboto , s’accordent à dire que la gendarmerie gabonaise est professionnelle, capable de sauver des vies humaines.
« Nous avons échappé à la mort grâce à l’esprit professionnel des gendarmes. Des habitants du quartier que nous avons trouvées autour ont voulu nous lyncher. Nous avons eu la chance grâce au commandant de gendarmerie et à ses hommes qui nous ont sécurisés et escortés », ont déclarés mba obame et myboto, saluant au passage l’acte de l’officier et de ses hommes.
Dommage que nous ayons une gendarmerie républicaine, qui assure la sécurité de tous les citoyens, y compris de ces chefs de gangs.
Source : DITENGOU http://ditengou.com/?p=nws&id=86&cat=6
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25/08/2012
Gabon: MBA OBAME / MYBOTO AVOUENT PUBLIQUEMENT LE FIASCO DU MEETING
Le moins que l'on puisse dire, encore une fois, après avoir monté l'adrénaline à travers des propos apocalyptiques , xénophobes et racistes, l'opposition radicale regroupée au sein du gang des salopards dit pour la solution finale i.e l'épuration ethnique pure et simple au Gabon , a lamentablement échoué dans sa quête de mobilisation pour peser sur le populaire Président Gabonais , Ali Bongo Ondimba.
Pour ce samedi 25 août 2012 où elle devait tenir un meeting géant, faute de militants et sympathisants, ce fut un autre camouflet rettentissant , au plus 500 personnes présents( Libreville compte plus de 700 000 habitants).
Et quelque soit les litanies auxquelles ses chefs de gang , Mba Obame et autres Zacharie Myboto ont l'habitude de servir à l'opinion nationale, ce coup-ci, la pilule passera difficilement.
Le gangster Mba Obame vient d'ailleurs de reconnaître publiquement devant ses ouailles alimentaires :« je déplore le manque de mobilisation de la population , nous devons tirer les conséquences d'un tel échec ».
Nous les entendons déjà tenir des inepties du genre : l'on a été empêchés par les forces de l'ordre , ou encore , Ali Bongo est un dictateur . Ce qui ne peut plus prendre les Gabonais ni la communauté internationale.
En réalité, épinglée par l'opinion publique nationale pour obstruction au pouvoir émergent d'Ali Bongo Ondimba, en lieu et place d'une opposition constructive, la bande des anciens ministres multimilliardaires est à bout de souffle.
Les succès économiques et diplomatiques enregistrés en un temps record par le populaire président de la République Ali Bongo Ondimba , élu démocratiquement , n'y sont pas étrangers.
Autre facteur, cette fois sociologique, de l'échec de ce qui devait être un géant meeting est que le chef de gang Mba Obame est devenu, à ses dépens hélas, un véritable général manioc sans troupe. Il ne mobilise plus !
Mais frappé par la cécité politique comme c'est le syndrome lorsque certains anciens ministres voleurs ont un égo trop prononcé, le chef de gang Mba Obame qui se voyait déjà Président , a tout le mal du monde à se faire à la réalité qui s'impose d'elle-même, c'est un mort vivant. Il tient honteusement coute que coute à prouver à ses alliés malheureux des dernières présidentielles , qu'il pèse toujours.
Ce géant meeting, foiré quoi que l'on dise, était placé sous le parrainage de Zacharie Myboto. Le choix de l'anciene sobraga qui n'était pas fortuit, puisque ce quartier qui serait un de leur bastion (sic), selon ses thuriféraires, obéissait à l'une des stratégies de l'opposition radicale.
Ce premier choix, a été, on ne peut plus clair, un fiasco de plus. Puisqu'une demi-heure seulement a suffit à certains habitants de ce quartier de clairement manifesté aux indésirables visiteurs du samedi leur hostilité à la tenue du fameux meeting de crainte des casses et autres dégradations des cocotiers.
La gangster Mba Obame est assuré désormais, après ce fiasco notoire,d'endosser la toge de chef de file de l'opposition ridicule.
Comme quoi, les enseignements que l'on peut tirer de cet autre fiasco du gang des salopards ce samedi, c'est non seulement la lassitude des populations gabonaises qui en ont plus qu'assez des jérémiades de vieux politiciens moutouki en quête de partage du pouvoir.
Mais en attendant ce jour que l'on ne verra pas d'aussitôt, eu égard à la facilité avec laquelle ce qui avait été annoncé tambours battants pour un géant meeting pour ébranler le pouvoir a été étouffé dans l'oeuf, ça ne sera pas demain la veille !
Du temps de Feu Omar Bongo Ondimba, nous leur avons vu à l'oeuvre, Agondjo Okawé, Pierre Mamboundou et Mba Abessole se passaient volontiers de porteurs d'eau . Et chacun des monuments de l'opposition gabonaise d'alors mobilisait de son côté ? séparément.
A quand le prochain meeting géant (sic)(mort de rire) où le gangster Mba Obame sera présent avec ses militants pour encore défier la loi ?
Source : DITENGOU http://ditengou.com/?p=nws&id=85&cat=6
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Gabon:FIASCO DU MEETING NAZI DE MBA OBAME / MYBOTO
Le meeting tant attendu des chefs du gang des salopards ce samedi 25 aout 2012 a tourné court . La population n'a pas répondu à l'appel du mensonge et des discours illusionnistes , elle a préférée vaguer a ses occupations habituelles du week-end .
Une défaite cuisante , un fiasco retantissant pour ces chefs de gang nazis et fachistes après le bruit tonné ces derniers jours et une propagande menée tambour bâtant en vilipendant le pouvoir en place. ils s'attendaient à une veritable marée humaine.
Le lieu du meeting était quasi-désert pour un gang qui pense avoir plus de la moitié de la population gabonaise acquis à sa cause soit + de 700 000 habitants. Seuls une centaines de malades mentaux , d'ivrognes et de mendiants alimentaires ont répondus à l'appel , ridicule !
Un autre fiasco de ce gang est la victoire de la population qui a compris que ce gang tribaliste essentiellement composée d'anciens ministres kassiques du PDG qui ont dilapidés durant 40 ans les budgets d'investissements de leur ministères respectifs en devenant des milliardaires africains à la vitesse de la lumière, ne pensaient en réalités qu'à leur ventre aujourd'hui.
Un bide retentissant qui devrait définitement les convaincre de s'exiler dans la forêt planter le manioc.
Source : DITENGOU http://ditengou.com/?p=nws&id=84&cat=6
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24/08/2012
Vincent Hugeux , journaliste de caniveaux et féroce prostitué de la plume
Vincent Hugeux , pseudo journaliste de pacotille , grand prostitué francais de la plume , vient de nouveau de nous pondre une de ses diatribes de caniveau habituelle sur l'Afrique avec un titre racoleur " Un été brûlant ".
Dans son torchon à propos du Gabon, le prostitué de la plume parle d' « immaturité des élites politiques librevilloises. Entre un pouvoir mal élu incapable de gérer sereinement l’adversité et l’aventurisme de l’opposition » .
Pour quelqu'un qui n'a jamais mis les pieds au Gabon sauf dans ses rêves imaginaires venir parler du Gabon en spécialiste dit-il , démontre aisément son incompétence notoire et la preuve indéniable que l'Express s'est fait rouler dans la farine en recrutant un imposteur malin .
Pauvre Afrique noire ! pour en être spécialiste, il suffit d’abord de bien préparer son baluchon européen, et s’armer d’un billet d’avion en partance, y passer quelques semaines en « gueusaillant » dans quelques dédales obscures des capitales (comme on en trouve dans toutes les grandes villes du monde), en y fréquentant ce monde hideux de la plèbe, des « has been » adeptes de Bacchus ou de l’infanterie du plaisir.
Ensuite , comme Vincent Hugeux, glaner quelques ragots de bas étages sur des personnalités, distillés par des arrivistes mafieux qui après avoir été poursuivis par leurs études, se sont installées dans la cupidité des réseaux mafieux.
Après quoi, les griffonner sur des parchemins aussi morbides que le personnage lui-même ;
et enfin publier tous ces ramassis soit chez un sombre éditeur, soit chez un éditeur de renommée mais complaisant ou avide de sensation pour se proclamer à la fin des fins tout égo, spécialiste des questions africaines.
Le prototype de ce genre d’individu vous le résumerez en la personne de Vincent Hugeux.
Vraiment nous sommes très ennuyés d’avoir à parler d’un prostitué notoire de la plume qui « accidentellement » s’est trouvé une planque de grand reporter dans un journal de notoriété comme l’Express.fr.
L’Express.fr que dans notre tendre jeunesse, savourons avec délectation ; « ces papiers » Jean-Jacques Servan Schreiber et la grande Dame des Dames, Françoise Giroud.
Cet hebdomadaire qui a su résister aux bourrasques ravageuses des journaux à l’heure du numérique, et que nous continuons, d’accord ou pas avec eux, de lire avec attention et sérieux « les papiers » aujourd’hui, de Christophe Barbier et ses collaborateurs.
Dommage que le misérabilisme d’un morveux maître chanteur vagabondant de capitale en capitale, vienne troubler le travail pointilleux et respectueux de plusieurs générations de journalistes.
« Quand l’histoire resurgit, c’est toujours sous des formes inédites, propres à décevoir les nostalgiques qui rêvent d’un simple retour au Vieil ordre des choses » écrivant Robert De Herte. Il a peut-être raison. Mais il ya des formes inédites de l’Histoire qui sont gênantes.
Si dans une profession qui a acquis ses lettres de noblesses depuis Marat en passant par Zola et bien d’autres par leur sérieux, les formes inédites que l’histoire voudrait nous servir se résument à la proclamation de journalistes cancaniers, médisants, baignant à longueur de journée dans les commérages et les potins d’un morveux comme Vincent Hugeux, il y a alors vraiment de quoi à désespérer.
Celui qui croit que sous les tropiques, tenir l’équateur en équilibre par son nombril et voir le monde tourner autour de lui, n’est rien d’autre qu’un personnage cupide qui en veut à tous ceux qui essaient de donner une image digne à cette Afrique.
On en veut pour preuve, sa haine viscérale contre les chefs d'Etat Africains , les leaders dignes de l’Afrique qui entendent dire nom au diktat de l’Occident colonialiste, pourfendeur des Rom, des Noirs, des excisés, des Black, des Beur indésirables en France.
Comme les gens de sa « race », Hugeux personnage de petite vertu, adore se nourrir de cancans pour ensuite présenter une vision dantesque de l’Afrique.
Tout ce qu’il dit, tout ce qu’il écrit de l’Afrique est désespérément affligeant.
Hugeux n’a pas encore compris qu’avec des chefs d’Etat comme Zuma, Kagamé, Ali Bongo Ondimba , Allassane Ouatara , une nouvelle page de l’Histoire est en train de s’écrire avec la fin des illusions lyriques sur ce continent, genre ‘ « les peuples heureux n’ont pas d’histoire » du raciste Gobineau, ou encore « l'homme africain n'est pas assez entré dans l'histoire » de Sarkozy, l’un des derniers Mohican de l’Afrique des comptoirs.
Hugeux, le pouvoir d’antan qui faisait de vous et les siens, les seuls maîtres à penser de l’univers est bien un astre mort, aujourd’hui.
Vos prétendus écrits, analyses sur l’Afrique sont bons pour le cul-de-basse-fosse.
Ce gueux des capitales africaines, fier comme Artaban, avec ses airs de ‘’m’as-tu-vu’’, son attitude hautaine pour ne pas dire prétentieuse sur l’Afrique, ne compte, en réalité, que pour du beurre, parmi les véritables chercheurs sur le continent.
Friand des informations graveleuses, il n’est maître de l’écriture que quand il se montre polisson vis-à-vis des chefs d’Etat africains.
C’est à croire que ce prétendument ancien de Lille, ou professeur de la rue St Guillaume gagnerait à ravaler ses insanités de factieux contre les intérêts africains.
En déversant sa scabreuse bile sur le nouveau président de la CEMAC , Ali Bongo Ondimba et le président de la Guinée Equatoriale ,Teodoro Obiang Nguema , encore une fois, il rate le coche.
Enfin ce mythomane morveux avec son esprit bouché à l’émeri, gagnerait à se moucher.
Michel OGANDAGA
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20/08/2012
Gabon: Communiqué de presse du Procureur de la République Mme OUWE Sidonie Flore
Mesdames, messieurs bonjour,
J’ai tenu a faire le point sur les évènements du 15 août 2012 à Libreville dans les quartiers Cocotiers, Nkembo, bref dans le deuxième arrondissement de la commune de Libreville.
Ces évènements sont concécutifs à l’appel lancé par Monsieur Mba Obame André et ses compagnons politiques, le 11 août 2012, lors de son adresse pour une rencontre le 15 août 2012, à 15h, au quartier Cocotier.
Rencontre non autorisée par les gouvernants.
C’est ainsi qu’au petit matin du 15 août 2012, les forces de police nationale avaient investi les quartiers précités afin de les sécuriser.
Foulant aux pieds les mesures prises par les gouvernants, les jeunes et les vieux de nationalités diverses ont gravement troublé l’ordre public en bravant les forces de police nationale, par le jet de pierres suivi d’actes de vandalisme matérialisés par l’incendie de plusieurs véhicules, la dégradation volontaire des autres véhicules et le saccage des magasins de ressortisants étrangers.
Le bilan matériel est lourd et les reponsables devront en répondre devant la justice. Au nombre de ces dégats il y a :
• Sept (07) véhicules incendiés
• Vingt quatre (24) véhicules endommagés,
• Une (1) station service Oil Lybia saccagée et mise hors d’usage.
Au terme de notre passage dans les différents services hospitaliers, l’interne de garde du Centre Hospitalier de Libreville nous déclarait avoir reçu deux blessés légers dont la vie n’était pas en danger et une jeune dame arrivée décédée dans leur service.
Toutefois, relevait le médecin, le corps qui était transporté par les parents ne présentait aucune lésion coprporelle apparente et jusqu’à ce jour aucune autopsie n’a été pratiquée sur la victime pouvant déterminer les causes du décès de Mademoiselle Nguema.
A ce jour nous apprenons de certains médias qu’il y aurait un deuxième décès. Il convient de souligner que seule l’autopsie peut déterminer avec précision les causes du décès.
Par ailleurs, aucun signalement n’a été donné aux forces de sécurité sur le fait qu’une personne sans vie aurait été retrouvée sur les lieux de la manifestation.
Enfin, plusieurs personnes ont été interpellées et sont sous main de justice pour être déférées très prochainement.
Ces actes crapuleux et inacceptables se sont produits dans notre capitale et rien ne pourrait justifier cela.
Les infractions définies comme crime ou délit contre les populations sont insupportables et le statut d’instigateur ou de complice a bien un sens dans notre arsenal juridico-judiciaire répréssif.
Lorsque ces actes visent des communautés autres que la notre, ils deviennent terrifiants.
Ces commerçants victimes de pillage sont installés dans notre pays pour sa stabilité et sa sécurité, mais au nom de quoi un individu ou un groupe d’individus peuvent, foulant l’autorité établie, détruire notre économie nationale et notre couverture sociale ?
La position du parquet de la république est claire et sans ménage : Garantir le maintien de l’ordre public, premier des droits régaliens à travers en amont une police sécuritaire et en aval par une répression ferme des délinquants identifiés.
C’est un intérêt national que l’ordre public soit garanti dans la capitale d’un pays.
Aucun quartier, aucun arrondissmeent, aucune commune, aucun département de la capitale n’échappera à l’autorité de la loi.
Nous allons frapper au cœur de la délinquance quelque soit son origine et ses acteurs, quelle soit juvénile ou sénile, force restera à la loi.
Pour marquer d’avantage notre volonté de traquer les auteurs de troubles à l’ordre public, nous punirons avec tous les moyens de droit les auteurs des dégats du 15 août 2012.
Fait à Libreville, le 20 – 08 - 2012
Le Procureur de la République
OUWE Sidonie Flore.
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18/08/2012
Le gangster Mba Obame à la cour criminelle pour escroquerie financière
La semaine dernière, Vincent Lébondo-Le Mali est venu plomber le morale du chef de gang manioc , Mba Obame , avec l’annonce de l’imminence d'une cour criminelle spéciale chargée de traiter les 92 dossiers solidement bouclés par la commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite et parmi lesquels se trouverait le voleur André Mba Obame , relatif à ses prouesses d'escroquerie quand il était tout puissant ministre de l’éducation nationale.
Le satirique La Griffe (N°506 du 10/8) avance même un chiffre ahurissant de plusieurs milliards: « (...) Cela, si toutefois le B2 se montre magnanime en refusant d’exhumer cet autre dossier qui concerne le détournement de 8 milliards de francs cfa dans le projet de construction de salles de classe qui n’ont jamais vu le jour ».
Et dire que c’est ce même gangster qui parlait de « Nouvelle espérance ». Avec un tel passif, nul doute qu’il sera bientôt élevé au rang de meilleur stratège national...
Dès lors, on comprend l’entêtement de l'escroc Mba Obame pour la tenue de sa conférence nationale, qui devrait lui permettre de négocier, brutalement, la remise à plat des dossiers sulfureux dans lesquels il s’était empêtré ; lui qui avait toujours voulu se mêler de tout et de rien à la fois.
La conférence nationale est donc la dernière carte que le sulfureux escroc Mba Obame veut abattre pour espérer se tirer d’affaire dans l’honneur et la dignité.
On le sait, AMO a fini par comprendre que pour avoir épargné Ali Bongo de toutes questions liées au maniement du grisbi, Omar Bongo avait soigneusement préparé son fils.
Et, nous référant à son message sibyllin sur Dieu qui nous regardait nous amuser, nous avons fini par en saisir le fin mot de l’histoire: « Vous vous êtes amusés avec moi , mais savez-vous comment agira mon prédécesseur ? ».
La réponse est là, devant nous : Ali Bongo Ondimba privilégie le développement du pays, au détriment des arrangements politiciens d’arrière- boutique qui étaient devenus le fonds de commerce des politicards locaux.
Trois ans après, l’opposition alimentaire est exsangue , sevrée de moyens qui lui donnait, jadis, celui qui déclarait un jour: « Dieu ne nous a pas donné le droit de faire du Gabon ce que nous sommes en train de faire ».
En écho à l’action du chef de l’Etat, des jeunes réunis au sein du mouvement « Tous Gabonais et Fiers d’être Gabonais », viennent d’organiser un sit-in devant l’Assemblée nationale pour appeler le résident de la république à ignorer le chantage des maîtres chanteurs: C’est le mouvement « Tous Gabonais et Fiers d’être Gabonais » qui a constaté, depuis un certain temps, qu’une partie de l’opposition gabonaise demande une conférence nationale souveraine suivie d’une montée en force du tribalisme, de la xénophobie et de l’ethnisme.
Les Jeunes Gabonais se sont réunis de manière souveraine pour venir rappeler au président de la République, devant le Parlement, le serment qu’il a fait devant le peuple le 16 octobre 2009 pour soutenir et défendre les intérêts du peuple gabonais.
Les jeunes ne voient pas l’intérêt d’une conférence nationale parce qu’elle ne va pas apporter les 5000 logements par an, elle ne va pas faire les routes, elle ne va pas faire les hôpitaux, elle ne va pas construire les écoles, elle ne va pas augmenter les salaires ni payer les rappels de salaires, ni même les services rendus des fonctionnaires.
A partir de ce moment , il n’y a pas l’opportunité d’organisation d’une conférence nationale souveraine.
La conférence nationale de 1990 et les Accords de Paris nous ont légué des institutions qui marchent bien. Ce sera déshabiller Pierre pour habiller Paul.
Donc, les jeunes Gabonais viennent dire au Président de la République de ne pas céder aux sirènes de la tentation de l’opposition. Il n’y a pas lieu d’organiser une conférence nationale. Nous disons non !
Ce sont les intérêts de la jeunesse qui seront sacrifiés. Et de conclure: « Les jeunes ne se laisseront pas vendre sur l’autel des intérêts politiciens ».
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17/08/2012
Myboto / Bongo : Les véritables raisons d’une haine viscérale !
Beaucoup de Gabonais et même des non-Gabonais qui suivent de près la vie politique locale ne comprennent toujours pas les raisons de la haine que vouent les Myboto aux Bongo Ondimba. Levons enfin le voile sur cette affaire.
Pendant plus de trente ans , ces deux familles ont incarné la solidarité, l’harmonie et la convivialité. Le tout couronné par des mariages entre les pères et les filles; entre les enfants et petits-enfants bref, les exemples sont nombreux qui illustrent cette vérité.
Mais pour des raisons d’intimité, nous ne citerons qu’un seul cas, celui de feu Omar Bongo Ondimba et de la charmante Chantal myboto.
Nul n’ignore que des relations mal gérées entre les hommes et les femmes peuvent finir par des conflits graves entre les familles et, même, audelà, par « victimes collatérales » interposées.
Bien que n’ayant pas dépassé le stade de la coutume, Omar et Chantal ont eu une longue liaison amoureuse à l’issue de laquelle une fille est née, âgée aujourd’hui de 18 ans.
Il faut préciser qu’Omar avait jeté son dévolu sur la charmante princesse Chantal myboto bien avant de succomber aux charmes de la défunte Edith Lucie (paix à leurs âmes). Pendant de longues années, la princesse Chantal myboto était le chouchou d’Omar, suite aux incompréhensions d’avec notre Mama adorée.
Cette situation mettait donc la princesse sur orbite pour une succession conjugale ardemment souhaitée au-delà des espérances; les Myboto étant convaincus de l’imminence d’un changement de statut de la fille adorée qui devrait passer de « simple » conseiller personnel à Première dame du Gabon. Avec le pouvoir et tous ses avantages !
C’est donc en famille entreprenante que les Myboto vont envahir, que dis-je investir le palais présidentiel, surtout du côté « privé ». Dans la foulée de cette idylle de palais, des liens de mariage se nouent entre enfants, cousins et mougoyes.
En bon chef Bantu, Omar donne des gages à la belle-famille et l’assure qu’un grand mariage princier serait célébré dans les tout prochains mois et que le lieu choisi était tout indiqué: la ville non encore sinistrée de Mounana. Tout un symbole.
Là-bas, les autres membres de la large famille se mettent à rêver, les badauds aussi. « Enfin notre tour, après Akiéni !», croyait-on entendre. Le temps passe et du côté de Mounana, la future principauté, on commence à s’impatienter. D’ailleurs, certains compatriotes paraissent même perdre patience.
C’est dans cette longue et lancinante attente qu’arrivent « les voyages clandestins » d’Omar en direction du Congo Brazzaville, avec leurs cortèges de kongossa, certains accompagnateurs du chef de l’Etat, pour soutirer quelques billets de banque à la future première dame, vendent carrément la mèche: Omar fréquente une certaine Edith Lucie, fille de Denis Sassou Nguesso qui comme Omar, est également président de la république.
Interrogé sur le sujet par Chantal, Omar nie tout en bloc, et prétexte des visites d’amitié et de fraternité chez son « frère » Denis. Rassurée, la promise maudit ses informateurs pour les faux scoops pourtant chèrement payés.
Mais, prudente comme une Sioux, elle ne livre aucun nom à son chéri, sait-on jamais. Et elle avait raison ! Comme il n’existe pas de fumée sans feu, c’est justement ce réalisme qui l’amène à tomber, après enquête, sur un projet de mariage entre... Omar et la fille Sassou. Même que la date était déjà trouvée et arrêtée: ce sera en 1992.
Et comme il n’y a pas de vérité que le temps ne révèle, les services du palais présidentiel sont contraints d’officialiser ce que Chantal redoutait: l’imminence d’un mariage entre Omar et Edith... à Libreville !
L’annonce tombe comme un couperet, et est vécue comme une véritable mis à mort chez les Myboto qui se sentent trahis par un homme à qui ils ont donné tant « d’amour ».
Bien entendu, la belle promise est inconsolable. Le mariage de son chéri célébré avec fastes sous ses yeux, elle se résout à accepter la terrible vérité. Mais non sans envisager de se venger, coûte que coûte, de ce qu’elle considère comme un affront, une humiliation.
Seulement, la future vengeresse n’est pas bête. Pour accomplir son projet, il lui faut de l’argent, beaucoup d’argent, en lingots sonnants et clinquants. Elle va ainsi se mettre en devoir d’entretenir un semblant de relation extraconjugale avec Omar car elle n’a pas oublié qu’elle reste quand même sa toute-puissante conseillère spéciale.
Des jaloux diront « très spéciale ». D’où espérant la calmer et acheter son « amour », le président renforce ses pouvoirs au Palais, et tout est fait pour humilier Edith Lucie.
Comme cette aventure vécue à Mounana: à l’invitation de Zacharie Myboto, Omar va poser une énième première pierre de la route La Léyou-Lastoursville. Sur le chemin du retour, Omar, accompagné de son épouse, accepte de casser la croûte chez Zack qui y tenait visiblement.
Seulement, refusant de prendre part à ce repas organisé au domicile de sa « rivale », la première dame reste cloîtrée dans l’hélicoptère présidentiel, stationné au stade de la ville, sous un soleil de plomb. Imaginez la pauvre dame, dans une carlingue dardée par les rayons d’un soleil agnangoulé.
Cyniques, quatre heures durant, les Myboto vont retenir Omar dans leur « ranch »malgré l’impatience du protocole d’Etat qui ne cessait de rappeler au chef de l’Etat que « Madame » était dans l’hélico, mourant de soif et de faim. Mais à Omoï 4, on était aux anges. Enfin, une demi-vengeance ! On se console comme on peut.
Quelques temps plus tard, éclate la guerre civile au Congo Brazzaville entre partisans de Pascal Lissouba et ceux de Denis Sassou Nguesso. Nous sommes en 1997. L’essentiel de cette guerre se joue au Gabon, non pas entre les hommes mais entre deux femmes: Edith Lucie Bongo et... Chantal Myboto.
La première soutient son père, ce qui est normal, tandis que la seconde soutient celui dont on apprendra qu’il était son oncle. Ce qui n’est pas normal. Au centre, Omar, dont la position est attendue par chacune des deux parties, doit choisir.
A une question de la presse, le chef de l’Etat se fendra d’une réponse sous forme de dribble: « J’ai du sel dans la main gauche et de l’huile dans la main droite. Une mouche vient se poser sur mon nez, que faire ? »
Plus tard, on comprendra qu’Omar avait décidé de soutenir son vrai mougoye, Sassou Nguesso, au détriment de son faux mougoye, Lissouba. Pour les Myboto, cela est une trahison de trop. Pour eux, Omar avait définitivement choisi son camp, ce qui nécessitait une riposte appropriée, à la dimension du double affront.
Le temps était venu d’en faire une priorité familiale, voir ethnique. Il fallait faire payer ce mépris à Omar.
Acte 1er : Le mariage de Chantal Myboto.
Il s’agit de laver le premier affront, c’est-à-dire sentimental. Chantal se souvient de l’existence de Paul Marie Gondjout, et va réactiver une vieille relation d’enfance. Qui plus est, l’intéressé est le frère cadet de Laure Olga, la secrétaire particulière d’Omar Bongo Ondimba. Le coup est parfait, il est plus que parfait.
D’abord en allant toucher la famille Gondjout, Chantal va semer le doute dans l’esprit du chef de l’Etat car elle n’a pas oublié que dans sa position secrétaire particulière, Laure Olga est dépositaire d’un grand nombre de secrets d’Etat, toute chose qui ne peut que susciter méfiance et vigilance à son endroit et provoquer par la même occasion un véritable séisme au coeur de la famille Gondjout.
Les intérêts de « la maison » étant en jeu, le mariage est préparé dans la plus grande extravagance médiatique car il fallait faire comme Omar et Edith Lucie, sinon plus. Et puis quoi encore !
Il ne restait plus qu’à porter l’estocade: pour bien montrer qu’elle n’était pas fille à se laisser intimider pour un sou, elle va choisir l’église la plus proche du Palais, l’église Saint Pierre, située à un jet de pierre du palais présidentiel.
Là encore, elle touche l’objectif escompté: rendre Omar jaloux, l’événement se déroulant presque sous les fenêtres de son bureau. Ainsi, elle aura pris sa revanche car comme convenu, le chef de l’Etat fera interdire la provocation de Saint Pierre mais concedera que la cérémonie se déroule loin de ses yeux, à la cathédrale Sainte Marie.
Petite consolation pour Omar: c’est la mort dans l’âme que les deux provocateurs vont accepter d’aller convoler en justes noces dans un lieu autre que celui de leur choix.
Acte 2: la création de l’UGDD.
Après le mariage, les Myboto, revanchards jusque dans la moelle épinière, veulent maintenant laver le deuxième affront, politique celui-là. Sur les conseils de Chantal, le patriarche de la maison va créer l’Union gabonaise pour la démocratie et le développement (UGDD). Nous sommes au mois d’avril 2005.
Quatre ans avant, Zack quitte le gouvernement avec fracas, en janvier 2001. Avant lui, personne n’avait osé pareille bravade à l’endroit d’Omar Bongo Ondimba. Surtout pas de cette façon, en prenant Omar à contre-pied.
Presque un pied de nez, le chef de l’Etat n’ayant rien vu venir malgré ses nombreux réseaux et canaux d’information. Zacharie Myboto, qui venait de démissionner en direct, sur les antennes de RFI le 11 janvier 2001, jour de présentation de voeux du gouvernement à son chef.
A Ancienne Sobraga, la famille jubile, on sort le champagne et des litres de vin de palme ramené de Ndoubi et Bayababoma car ce dernier coup est fumant. Omar est atteint, son coeur saigne, mais reste debout.
En homme sage, il accepte cet affront avec humilité et continue, pour montrer sa bonne foi, d’entretenir son ex-compagne et sa famille à coups de centaines de millions CFA. Ce sont d’ailleurs ces millions qui vont servir à la famille pour affronter politiquement celui qui, hier encore, était vénéré et appelé « mari » et « mougoye », mais qui était devenu par la force des choses l’ « adversaire politique » à abattre.
Tout le monde connaît le parcours de l’UGDD et de son leader. Hormis la belle moisson engrangée lors des élections nationales et locales, les deux tentatives de devenir le troisième président de la république gabonaise se sont révélées désastreuses.
La dernière, celle d’août 2009, a fini en eau de boudin, et démontrer à Zacharie Myboto l’ampleur de son impopularité sur le plan national.
Acte 3: La haine pour le fils d’Omar, Ali Bongo Ondimba.
Vous avez certainement compris les principales raisons de la haine que les éprouve cultivent à l’endroit d’Omar Bongo Ondimba et sa famille. En parcourant les lignes qui vont suivre, vous comprendrez pourquoi celle-ci s’est transportée sur son fils, Ali Bongo Ondimba, le troisième président élu du Gabon.
C’est connu, les Myboto ont la rancune tenace, très tenace. Malgré les gestes de rapprochement de « son petit-fils » Ali, Papy Zacharie est resté de marbre.
Pour lui, la famille Bongo Ondimba doit disparaître de la scène politique gabonaise. Pour cela, tous les moyens sont bons. Même en pactisant avec ses ennemis d’hier. Mais pour cette fois, ce n’est plus la famille regroupée autour de Zacharie qui affronte Ali, mais la famille réunie autour de Chantal. Motif: le contrôle d’Ausan Plus, connu sous le nom commercial d’Azur Gabon.
Chantal, dans sa quête de faire fortune facilement, flaire une bonne affaire en 2007: un groupe saoudien veut investir en Afrique centrale dans le domaine de la téléphonie mobile. Un secteur très rentable. Le sang de Chantal ne fait qu’un tour. Il lui faut décrocher la timbale.
Mais comment y parvenir par ces temps de vaches maigres ? Là, elle se souvient de l’existence de son vieux pote... Omar Bongo Ondimba. Un pote qui ne refuse rien à personne. Et surtout pas à elle. Et hop! Elle ficelle son dossier avec ses nouveaux associés pour créer Azur Gabon.
Renseignements pris, pour créer une telle structure au Gabon, il faut débourser 11 milliards FCFA qui représentent le coût de la licence. Chantal rassure ses nouveaux partenaires. Elle va négocier avec Omar pour obtenir une baisse substantielle du montant de ladite licence.
Ce qu’elle réussira avec brio, avec une facilité déconcertante. Le coup du siècle, soit une baisse de... 85% du prix de la licence. Et des économies d’une valeur de 9,5 milliards FCFA. Du jamais vu, Ausan ne devant payer que 1,5 milliards FCFA.
L’affaire du siècle, puisqu’avec les 9,5 mill iards FCFA d’abat tement consenti par Omar, Chantal devenait actionnaire majoritaire et, donc, propriétaire d’Azur Gabon! Les Saoudiens sont aux anges, font des bises sur les deux joues de Chantal et ne jurent plus que sur son nom, et non sur le Saint Coran.
Dans la foulée, le siège social est trouvé et les premières embauches effectuées. Au moment du lancement officiel des activités d’Azur Gabon, la société affiche des tarifs défiants toute concurrence. Les prix affichés sont les plus attrayants du pays; toute chose qui attire naturellement l’attention la curiosité de la concurrence (Zain, Libertis et Moov).
Ces derniers, calculettes en mains, ne comprennent pas comment le nouveau venu peut-il pratiquer de tels tarifs en payant les taxes connues de tout le monde. « Impossible », concluent-ils dans une belle unanimité. Concurence déloyale oblige, ils saisissent le ministère de la Communication, de la Poste et de l’Economie numérique pour enquête.
Dans ce département ministériel, dirigé par une « belle-soeur » nommée Laure Olga Gondjout, les choses iront vite, voire très vite. Une commission est mise en place pour vérifier les informations fournies par les opérateurs de téléphonie mobile à l’origine de la saisine.
Le verdict tombe: Azur a bénéficié d’un coup de pouce du Palais. Que faire dans cette situation ? La commission conclut à un règlement politique du dossier, la décision de réduire le coût de la licence obtenue par Azur découlant du politique.
Et au Gabon, le politique ayant pris cette décision n’était autre qu’Omar Bongo Ondimba depuis, décédé le 8 juin 2009 à Barcelone. Parallélisme des formes oblige, il revenait à son successeur, Ali Bongo Ondimba, de trancher.
Or un gros problème va apparaître: élu par le peuple gabonais et ayant pris ses fonctions le 16 octobre 2009 au terme d’un long contentieux électoral, le président Ali Bongo Ondimba n’a jamais entendu Chantal parler en tant que président de la république.
D’ailleurs, Chantal et les siens n’ont jamais admis qu’Ali Bongo Ondimba est le président de la république, chef de l’Etat. « A quel titre quelqu’un dont on ne reconnaît aucune légitimité à diriger le Gabon peut-il donner son avis sur un dossier qui concerne ceux qui pensent ainsi ? » Chantal Gondjout Myboto ne reconnaissant pas Ali comme président du Gabon, il ne lui appartenait donc pas d’intervenir politiquement dans cette affaire.
Conclusion : Azur doit payer la totalité des 11 milliards FCFA exigés pour l’achat de la licence. Une vraie tragédie. Se sentant floués, les Saoudiens se tournent alors vers leur associée pour qu’une solution soit trouvée afin de combler les 9,5 milliards FCFA manquants.
Mais Chantal ne les a pas, et Omar n’est plus là pour ses largesses légendaires. C’est donc le coeur gros comme ça qu’elle se résoudra à se retirer de « son affaire » du siècle.
Pour ses rares supporteurs, « c’est à cause d’Ali et son mauvais coeur »(sic). De quoi arroser et bêcher, chaque jour que Dieu fait, le jardin de la haine pour Ali Bongo et son Emergence.
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16/08/2012
FÊTE NATIONALE DU 17 AOÛT 2012 : ALLOCUTION DE S.E.M ALI BONGO ONDIMBA, PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE GABONAISE, CHEF DE L’ETAT.
MES CHERS COMPATRIOTES,
Les traditions républicaines de notre pays m’amènent une nouvelle fois , à la veille du 17 août, date gravée dans notre histoire et dans notre conscience collective, à m’adresser à vous.
Cette occasion solennelle de célébration de l’anniversaire de l’indépendance de notre cher pays, est aussi un moment fort du devoir de mémoire, d’introspection et de projection vers l’avenir. Un avenir que nous voulons serein, sécurisant et radieux pour chaque Gabonaise et pour chaque Gabonais.
Les pères fondateurs de notre Nation, spirituellement associés au génie de tous ceux qui, anonymes ou personnalités publiques, sportifs, artistes, hommes de lettres et de culture, ont contribué au rayonnement de notre pays, et posé les jalons essentiels de son devenir en conférant à notre cher Gabon ses lettres de noblesse, sa réputation vantée et bien réelle de hâvre de paix, de stabilité et d’opportunités.
Il nous appartient à nous tous de consolider et de perpétuer ces acquis et prérequis sans lesquels il n’y a pas de progrès soutenu ni de développement durable.
Nous devons nous atteler, chacun à son niveau et dans son rôle, avec une pleine conscience de nos défis et responsabilités dans un monde de compétition exacerbée, où chaque peuple, chaque nation doit s’inventer un avenir et s’assumer de plus en plus et de mieux en mieux.
Notre jeune compatriote, Anthony OBAME, vient de nous en offrir la plus belle des illustrations en remportant la première médaille olympique de notre histoire, remplissant nos coeurs de joie et de fierté.
MES CHERS COMPATRIOTES
Quelle coïncidence et quelle occasion plus belle et propice que ce couronnement de l’effort et la fête de l’Indépendance pour nous interroger, tous ensemble, sur notre relation personnelle avec notre pays, notre volonté et notre devoir de l’honorer, notre manière d’être les uns avec les autres, en privilégiant tout ce qui nous unit au delà de nos particularismes et individualités ?
Etre gabonais aujourd’hui c’est avoir pleine conscience d’appartenir à une grande nation. Oui, mes chers compatriotes, le Gabon en pleine construction doit être grand dans notre coeur. Le Gabon doit être fort de ses richesses naturelles, de son identité plurielle, de sa culture rayonnante. Une nation dont le ciment essentiel est et doit rester l’amour de notre pays, le culte de notre patrie.
Comme toutes les grandes nations qui attirent l’intérêt, le Gabon est à la fois un exemple d’enracinement, d’ouverture et d’intégration.
C’est pourquoi notre pays doit assumer sa démographie diversifiée. Notre pays doit oeuvrer en toutes circonstances en faveur d’une cohésion nationale plus accrue. Notre pays doit combattre l’ethnocentrisme, le tribalisme, la haine de l’autre. Toutes choses qui, sous d’autres cieux, ont conduit à des catastrophes innomables.
Le spectacle désolant de peuples en conflit, tourmentés, déchiquetés, décimés et en perdition doit , si besoin en était encore, nous en convaincre.
Ce qui nous unit en tant que Gabonais est autrement plus fort que tout ce qui est utilisé comme ferment de la division, de la dispersion, de l’effritement social et qui ne peut avoir comme finalité et résultat que l’instabilité et la régression.
Je suis convaincu que telles ne sont pas les options du peuple Gabonais.
MES CHERS COMPATRIOTES
Nous devons tous être fiers de raconter l’histoire de notre pays, aux générations présentes et futures ainsi qu’au monde entier car elle est belle, notre histoire. Elle est franche et vraie. Elle est faite du partage de valeurs communes au centre desquelles la solidarité.
C’est cette solidarité agissante qui nous permet de tendre la main à l’autre, de ne pas demeurer insensible à sa détresse.
C’est fort d’une telle valeur que nous avons pu bâtir une nation et un Etat.
MES CHERS COMPATRIOTES
Tout ce que nous faisons, tout ce que nous réalisons est pour le bien des Gabonaises et des Gabonais.
Mais chacun de nous prend-il ses responsabilités dans notre chaîne de solidarité, avec la volonté d’être des acteurs conscients de leurs devoirs envers nos compatriotes ?
Comment expliquer en effet des situations analogues à celle d’un patient qui, muni de sa carte CNAMGS, arrive dans un hôpital nouvellement construit ou rénové, avec une garantie de financement et que les personnels qui doivent le prendre en charge, le poussent comme tant d’autres Gabonais vers une clinique privée ?
Comment expliquer que dans certains cas, le compatriote muni de sa carte CNAMGS, soit obligé d’attendre plusieurs heures parce que les personnels privilégient ceux des patients qui doivent payer cash leurs frais médicaux ?
Les exemples similaires peuvent se multiplier dans chacune de nos administrations et institutions.
Encore une fois, sans les citoyens, il n’y a pas d’administration et toutes les réformes doivent s’inscrire dans la perspective d’une meilleure qualité de services à rendre aux citoyens, par ailleurs contribuables.
Nous devons garantir l’impartialité de notre administration, seul gage de son utilité, de son efficacité et de sa performance.
Chacun doit prendre la pleine mesure de ses responsabilités et conscience de sa contribution à l’avancement de notre pays dans l’intérêt général et le bien de tous.
Nous avons, particulièrement nous, la classe dirigeante qui a succédé aux Pères fondateurs, et qui connaît le rôle qu’elle a joué dans notre histoire récente, un devoir d’humilité et de mesure, de responsabilité et de générosité.
Nous nous devons d’assumer notre passé individuel et collectif, et nous inscrire exclusivement dans une logique de restitution à la Nation de ce qu’elle a pu donner à chacun d’entre nous.
Grâce à nos efforts inlassables, notre pays a désormais un faible taux d’endettement qui lui permet de soutenir une forte croissance, située aujourd’hui à 6,5%.
Nos compatriotes les plus fragilisés et démunis, celles et ceux de moyenne condition, ont le droit de voir et de bénéficier des fruits de cet effort collectif et des changements de vie qu’ils méritent et espèrent.
Les réformes entamées doivent se poursuivre, s’accélérer et produire tout leur impact positif sur la vie des uns et des autres.
Le coût de la vie doit être maitrisé de sorte à assurer un mieux-être à chacun. Les prix de denrées de première nécessité, des matériaux de construction, de diverses commodités doivent être régulés, revus à la baisse dans certains cas pour répondre à la demande sociale, augmenter le pouvoir d’achat des foyers, relancer la consommation intérieure et réduire ainsi la pauvreté.
L’année dernière, j’avais évoqué les pratiques sacandaleuses de commerçants véreux. Il s’y ajoutent les pressions injustes et insoutenables de certaines administrations publiques sur le secteur privé, grévant ainsi la structure des prix.
Le peuple Gabonais par ma voix, demande au Gouvernement plus d’efficacité pour régler en urgence cette situation et éradiquer ces pratiques qui , en définitive, pénalisent le citoyen, le consommateur Gabonais.
Les chantiers en cours sont nombreux et à ciel ouvert, les réformes multiples et leurs effets sont de plus en plus perceptibles.
Nul besoin de décliner dans les moindres détails l'état d'avancement des grands chantiers concernant la route, la santé, l'éducation, l'énergie, la protection de l'environnement, l'industrie, la réforme de l’Etat, l’amélioration du cadre des affaires, de la gouvernance et surtout l’habitat.
Pas un seul secteur contribuant au bien-être social des Gabonais n’est laissé en marge.
Pas une seule parcelle du territoire national n’est en marge de ce processus global. Les résultats sont déjà visibles et les efforts dans ce sens vont se poursuivre.
MES CHERS COMPATRIOTES
Lorsqu’il s’agit d’offrir davantage d’opportunités à nos concitoyens par la réalisation de projets d’envergure sur l’ensemble du territoire national, aucune polémique ni résistance ne saurait faire renoncer l’Etat à les conduire à terme, au profit exclusif des Gabonaises et des Gabonais
J’ai de très fortes et grandes ambitions pour notre pays.
Nous devons avancer ensemble sur la voie de leur réalisation.
Ces ambitions n’ont rien de personnel.
Mon unique préoccupation est le bien être des Gabonais et le développement de notre pays.
MES CHERS COMPATRIOTES
La santé et la protection sociale sont, comme vous le savez, au coeur de mon projet de société. L’accès aux soins de qualité pour tous, la bonne gestion des prestations sociales et l’amélioration du niveau de vie de tous les Gabonais sont constamment au centre de mes préoccupations.
En matière d’habitat et pour surmonter la forte demande de logements au Gabon et les retards constatés, il se met en place un nouveau régime de développement de villes nouvelles axé sur des schémas directeurs d’aménagement urbains, prenant en compte une gamme d’options de logements pour tous les niveaux de revenus, ainsi que des hôpitaux et bâtiments publics, des routes, des écoles, des espaces verts et des commerces.
Dans les domaines de l’éducation et de l’enseignement professionnel, les réformes engagées ces dernières années portent leurs fruits avec l’adoption depuis décembre 2011 de la loi portant orientation générale de l’éducation nationale.
Il s’y ajoutent la réhabilitation et la construction de diverses infrastructures : lycées, universités et écoles supérieures.
La réforme en profondeur du système d’attribution des bourses pour une gestion plus transparente, respectueuse de l’égalité des chances permettra de plus en plus une meilleure adéquation entre l’orientation et l’offre d’emploi.
MES CHERS COMPATRIOTES
Je vous ai toujours tenu le langage de la sincérité.
La réalisation de nos ambitions est à notre portée.
Notre pays a besoin de nos énergies convergentes , de nos intelligences, de notre savoir-faire et de notre mobilisation pour renforcer et concrétiser les projets qui s’intègrent dans notre processus de développement.
Nous avons, tous ensemble, de bonnes raisons d’espérer et d’agir, d’innover et d’impulser des énergies nouvelles, de vivre et de faire progresser notre pays avec la bénédiction du Tout Puissant.
Nos équipes nationales de football, les Panthères lors de la CAN 2012 et plus récemment les Panthereaux lors des Jeux Olympiques, ont illustré notre volonté d’agir et notre capacité à accéder au plus haut niveau, offrir au monde les plus belles images de notre pays et de son peuple.
C’est l’occasion pour moi de rendre hommage à notre jeunesse. Je voudrais lui dire que le lendemain, c’est elle. Qu’elle prenne aujourd’hui conscience que c’est pour elle que nous nous engageons et c’est avec elle que nous réussirons.
Je voudrais demander à cette jeunesse de construire sereinement et dignement son avenir, et de ne laisser personne le lui voler, ni l’utiliser à des fins politiciennes.
MES CHERS COMPATRIOTES
Dans son célébre discours du 02 décembre 2007, Omar BONGO ONDIMBA, mon illustre prédécesseur disait, je cite :
“ Depuis 1990, nous consacrons beaucoup trop de temps à la politique. Cette étape était nécessaire dans le renforcement du processus de construction nationale. Nous avions besoin de discuter, de nous disputer parfois. Nous avions besoin de nous comprendre pour mieux nous accepter dans nos différences.
Désormais, trêve de joutes politiciennes. Que la classe politique gabonaise cesse de se parler à elle-même et pour elle-même.
Que la classe politique parle du pays et pour le pays qu’elle doit servir. Que la classe politique parle du peuple et pour le peuple qu’elle doit représenter. ” Fin de citation.
MES CHERS COMPATRIOTES
Depuis bientôt trois ans, nous nous sommes engagés dans des efforts inlassables pour développer notre pays, attirer des investisseurs nouveaux et transformer notre économie, afin qu’à l’image des autres pays du monde et d’Afrique, qui ne sont pas plus nantis que nous, nous puissions contribuer à rendre nos concitoyens plus heureux.
Oui, les Gabonaises et les Gabonais ont le droit d’être heureux dans leur pays. Ils ont le droit de vivre dans un environnement dont ils puissent être fiers pour eux-mêmes et pour leurs enfants.
C’est à cette fin qu’ils m’ont porté à la tête de l’Etat.
Je ne vais pas laisser notre pays entre les mains de ceux qui, après avoir été aux affaires et s’être illustrés par la trahison, la manipulation, l’enrichissement personnel, l’intolérance et le mépris des populations, veulent aujourd’hui casser et détruire le Gabon.
La responsabilité qui m’incombe est de ne pas laisser ceux qui appellent à la violence et à la haine ethnique briser notre vivre ensemble.
Je ne vais pas laisser la chienlit s’installer au Gabon.
Force doit rester à la loi, et force restera à la loi !
GABONAISES, GABONAIS
Nous sommes du Nord ou du Sud, nous sommes Gabonais avant tout !
Nous sommes de l'Est, de l'Ouest ou du Centre, nous sommes Gabonais avant tout !
Le Gabon, c'est ce qui nous unit, c'est ce qui nous fait.
Nous n’avons pas un pays de rechange.
Gabonais nous sommes, Gabonais nous resterons !
Excellente fête de l’Indépendance à tous et à chacun.
Que Dieu bénisse notre pays.
Vive la République !
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Gabon: COMMUNIQUÉ DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEURE ...
Le mercredi 15 aout 2012, aux environs de 4 heures du matin, des individus voulant s’installer au quartier Cocotiers dans le deuxième arrondissement de Libreville pour l’organisation d’une manifestation non autorisée ont été signifiés par la police de l’impossibilité de tenir leur manifestation .
L’échange courtois avec la police n’a pas dissuadé ces derniers à se retirer des lieux. C’est ainsi que la police, vers 6 heures du matin, les a repoussés. Face à leur insistance à vouloir perturber l’ordre public, elle a interpellé sept d’entre eux.
En milieu d’après midi, ces individus sont revenus à la charge, en insistant de tenir leur manifestation au même endroit. La police les a à nouveau repoussés. Ils se sont alors constitués en petits groupes organisés, et ont perpétré des actes de vandalisme dans un élan de provocation face aux forces de l’ordre en leur jetant des projectiles, brûlant ainsi des pneus sur leur passage, ou incendiant les poubelles etc.
Au nombre des actes répréhensibles l’on note :
• L’encerclement du commissariat de Nkembo assorti de jets de projectiles qui ont endommagés certains véhicules qui s’y trouvaient, dont la plupart appartient à des Policiers et aux particuliers.
• Plus d’une vingtaine de véhicules volontairement dégradés par les manifestants.
• La station service Oil Libya de Nkembo saccagée.
• Un véhicule de la police a essuyé des tirs des manifestants qu’une frange de l’opposition tribaliste a équipé de calibres 12 conformément à leur déclaration de déstabiliser le pays.
• Plusieurs barricades dressées sur la voie publique
• Une épicerie appartenant à un sujet Mauritanien, pillée au quartier Cocotiers.
Suite à ces actes, de nouvelles interpellations ont eu lieu. Certains mis en causes ont déjà cité les noms de leurs commanditaires qui espèrent se cacher derrière les considérations politiques pour perturber l’ordre public.
Pour l’instant, Il n’a été enregistré aucune perte en vie humaine seuls quelques dégâts matériels et quelques blessés légers.
Face à ces dérives préalablement préméditées, le Gouvernement de la République constate qu’il se trouve face à des individus déterminés à causer le trouble dans le pays. Personne n’est au dessus de la justice républicaine. Il tient à réaffirmer son attachement aux valeurs de paix bien établies dans notre pays et qui font la fierté du Gabon au delà de nos frontières.
Il loue par ailleurs la réaction mesurée des forces de l’ordre face aux nombreuses provocations dont elles font l’objet ; prend à témoin l’opinion nationale et internationale et tient à réaffirmer qu’il ne ménagera aucun effort pour continuer d’assurer la sécurité des personnes et des biens.
Les lieux investis par les manifestants continuent à être sécurisés et les interpellations se poursuivent pour que chacun réponde de ses actes devant les juridictions compétentes.
Fait à Libreville le 15 août 2012
P/o Gouvernement , Jean Francois Ndougou , Ministre de l'Intérieur de la sécurité publique de l'Immigration et de la Décentralisation.
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14/08/2012
Gabon: André Mba Obame franchit la ligne rouge
Ceux qui doutaient encore des velléités bellicistes des leaders de l’opposition et de la société civile véritables doivent maintenant se rendre à l’évidence, à commencer par les services de sécurité et de défense.
De retour au pays samedi et après avoir fait mine d’éviter les micros de sa télé privée à l’aéroport, André Mba Obame n’a pas résisté à l’appel des micros et des caméras.
C’est ainsi que sitôt arrivé à son domicile où il s’est crânement installé à la terrasse, le gaillard a laissé tomber le masque pour lancer des appels à l’insurrection, à la violence.
On ne sait pas ce qui l’a empêché d’appeler au meurtre des compatriotes dont les têtes ne lui reviennent pas.
A commencer par le conseiller politique, porte-parole de la présidence de la république, Alain Claude Bilie-bi Ze et le directeur de cabinet du chef de l’Etat, Maixent Nkani Accrombessi.
Nul doute que dans les représentations diplomatiques accréditées au Gabon, on a apprécié cette douce poussée de haine et de xénophobie chez quelqu’un qui prétend gouverner un jour ce pays béni qu’est le Gabon !
Alors qu’on l’attendait sur son projet de société pour le Gabon, André Mba Obame, qui n’a jamais aussi bien porté son surnom d’Ange Noir, brandit la menace de déstabilisation des institutions si sa conférence nationale personnelle n’était pas organisée selon sa volonté et suivant son chronogramme.
Au passage, l’opinion publique aura retenu une chose très importante: aux yeux de ce monsieur, le peuple gabonais se résume aux seuls ressortissants de sa province d’origine. Et, tout naturellement, c’est qu’en pensent tous les va-t’en guerre qui ont épousé sa cause.
D’où cette réaction d’un acteur politique de l’opposition républicaine (sic), dimanche dernier à notre desk: « Le combat de Mba Obame est un combat personnel qu’il compte mener contre celui qui était hier encore son frère. Pour nous, la situation est claire, Myboto et sa famille ont des comptes à régler avec la famille Bongo Ondimba, tout comme Mba Obame veut régler ses comptes personnels avec Ali Bongo Ondimba. Leur opposition est donc une opposition de personnes et non d’idées ou d’idéologies. Une telle opposition ne peut donc pas concerner les ressortissants de Mabanda, de Ndindi, d’Okondja, de Port-Gentil etc. C’est pourquoi nous, dans l’opposition républicaine, nous estimons que les gesticulations actuelles ne nous concernent pas, étant entendu qu’un pouvoir est en place jusqu’en 2016.»
Plus grave : selon des indiscrétions provenant de certains membres de la société civile politisée, AMO et ses lieutenants seraient en train de confectionner une liste de personnalités à neutraliser le moment venu.
Parmi lesquelles des hommes politiques de la majorité et de l’opposition républicaine, des hommes et femmes des médias, des leaders syndicaux qui n’ont jamais épousé « la cause » etc. Bref, une vraie liste rouge.
Connaissant le bellicisme d’Ange Noir, qui avait publiquement tenté de faire assassiner Pierre Mamboundou au siège de l’Union du peuple gabonais, les vrais démocrates ne peuvent qu’avoir froid dans le dos. La communauté internationale aussi.
SOURCE : LE SCRIBOUILLARD DU MARDI 14 AOUT 2012
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Gabon: Le plan B de Mba Obame , l’essence et les allumettes...
En dehors des propos incendiaires qu’il a tenu tout accroché à ses béquilles, André Mba Obame a également un agenda qui est en parfaite cohérence avec son discours haineux, xénophobe et insurrectionnel.
Du radicalisme politique, AMO prône désormais et ouvertement la violence.
Ce n’est pas une simple affirmation de « la presse de Cotonou ». Votre satimédia a pu obtenir, sur support audio, une copie de la charmante conversation que l’amophile Jean-Christophe Owono Nguema a eue avec un jeune pyromane dans sa voiture.
Mandaté personnellement par AMO, Jean-Christophe Owono Nguema, a donc contacté ce jeune supporter d’AMO, originaire d’Oyem comme lui, pour lui confier une tâche hautement humanitaire : incendier Libreville.
La rencontre a lieu dans le propre véhicule de l’exdéputé. Mais le pyromane a préalablement pris soin d’activer l’enregistreur de son téléphone portable. Lorsque Jean-Christophe Owono Nguema lance la conversation, le pauvre ne peut se douter qu’il est enregistré.
A la fin, le mercenaire ira tranquillement confier tout l’enregistrement aux gendarmes. Lesquels l’auraient rapidement transmis au procureur de la République. Des poursuites judiciaires vont donc bientôt être lancées contre Jean-Christophe Owono Nguema. Et le plus amusant, c’est que son interlocuteur serait disposé à témoigner.
En attendant le déclenchement des hostilités judiciaires, « La Griffe » vous offre, en deux versions et en exclusivité, le contenu de la fameuse conversation. A préciser que la bande sonore est disponible à notre rédaction.
Le coup devait être lancé le fameux samedi qui a vu le retour d’AMO. Mais pour des raisons logistiques, il a été reporté pour demain 15 août, juste après le meeting de Cocotiers. Meeting qui sera animé par AMO et auquel prendra part un innocent appelé Jean Christophe Owono Nguema.
Une opposition qui finance et planifie les incendies criminels contre les pauvres populations, est une opposition qui mérite les hommages de Canfin.
CONVERSATION SONORE CI-JOINT :
Verbatim : Version originale (fang et français)
Owono Nguema : Y a des étrangers qui seront-là, il y aura beaucoup la presse étrangère et tout, comme WA YEM NA la chaine Une GNE A LERE VE EMAME EBORE EMERGENCE, E DÔ MA KOM NA GUE O NE BIA trouver E BONG BENE DE BÔ, comme ça ME KE WA A YOM MIANG O SOME ESSENCE. E DÔ BA YI GNONG les vielles roues Be SÔ O carrefour BE DZIGUI, au marché BE DZIGUI un peu, juste pour hein ! NIANA MENA DZIGUI !!! Voilà un peu hein.
Interlocuteur : E YONG ONGA WOK NA E marché GNI ANGA DZIK, KE ONGA TARE WOK NA é marché GNI ENGA DZIk ?
Owono Nguema : marché ah ? Ah bon, ANGA DZIK ?
Interlocuteur : KE BIÊ BI ENGA DZIK GNE
Owono Nguema : ah bon !
Interlocuteur : Oui, BE DEME GNE MANE LONGLONG. ME BELE équipe é NE NÊ, é BON BE NE ESENG ? WA YI BE YEN, tu ne les verras pas, MA MIENE ME NE un ancien briguant.
Owono Nguema : E DE MA KOME NÊ E DE…..
Interlocuteur : non c’est prêt.
Owono Nguema : O TCHÊ M’équipe é TE hein, je te donne un peu de sous hein, ME TARE WE KE O YOME DZOME
Interlocuteur : heu, heu
Owono Nguema : Mé TARE YEN A NE BA TARE BÔ
Interlocuteur : Wè !
Owono Nguema : NGUE A BÔ NA A LORE VÊ, ME BERA KE. NGUE BE YENE A NE les vieilles voitures, BE DZIGUI tout ça ; NA BE YEN NA sa chauffe, BE autres Bé EKE BA BÔ NÊ dans les quartiers.
Interlocuteur : WÊ WÊ !
Owono Nguema : Donc ME TARE WE KE OYOME DZOME NA O KE KOUSS BÔ essence, O KOUSS BÔ ME LUMETTES, les trucs comme ça.
Interlocuteur : hum, oui les gars sont prêts.
Owono Nguema : je veux que tu prennes ça, vraiment que se soit à partir de demain soir.
Interlocuteur : hum !
Owono Nguema : demain soir samedi ;
Interlocuteur : sa permet KE NA EMU WINA ME TARE MANE BÔ BE courses qu’il faut ;
Owono Nguema : O MANE BÔ BE courses BE TE;
Interlocuteur : ME GNONG é zone A NE NA, KE OTÊ le tour BIA BÔ GNI, A KORE YA Rio, O GNONG é côté A GNI A Venez Voir, Feu Rouge de la Peyrie, Akébé-Ville jusqu’au carrefour YE KE TCHUI A Sporting VA, BI BERA KORGANE VA jusqu’à chez moi-là.
Owono Nguema : Voilà !!!
Interlocuteur : donc zone é EGNE é BÔ BAME BA YE travailler ;
Owono Nguema : E GNE BA YI travailler, on a notre zone bouclée
Interlocuteur : Voilà !!!
Owono Nguema : Donc Rio ;
Interlocuteur : Non, il faut poser des actes BE NE NA BOR BA YIANE WOK ABé ; NGUE BA KWA même un parking A NE NA BOR BA KWANE BE METWA, BE KU ETE BE MANE DZIGUI ;
Owono Nguema (il reçoit un coup de fil) : oui allô, allô bonjour, oui, oui monsieur Owono Nguema, oui tout à fait, vous avez raison, j’étais là oui ; mais depuis là je ne suis plus jamais repassé à Oyem là-bas. Et on verra ça quand je serai là-bas, et puis on va traiter ça. Je compte être là à la fin du mois. Oui, oui je serai à Oyem là-bas. Je vous verrai.
Owono Nguema (après la conversation téléphonique) : Donc tu vois, EYONG O BWA NÊ hein, MA KOM BI TARE SUM O Né, E VUM BE libanais BA KWANE BE METWA, BA YIANE BE DZIGUI, DZIGUI comme ça BOR BE NGA KE BA KUIGNE ;
Interlocuteur : Voilà !!!
Owono Nguema : Tu me prends ça, donc à partir d’aujourd’hui tu prends tes dispositions, MA YEM FE NA O BELE ABUI MAME ;
Interlocuteur : ME BELE WE des gars BE NE NA, BE NE FOGHE VE NA NIANE BE TOBE YA bien entretenu, BA BÔ ce qu’il faut comme il le faut.
Owono Nguema : Comme je n’ai pas beaucoup d’argent, tiens MAKE WE 80.000 francs, hein, NIANE WA TARE BÔ le premier coup, O LUÊ MA, BIA BÔ le point o téléphone, BIA KWABANE é VUM BI WOLA KWABANE ;
Interlocuteur : Téléphone A NE ABE :
Owono Nguema : O LUÊ MA ME ZU KWANE NE WA, BIA TUÊ KI DZAME O téléphone, ME ZU KWA NE WA O BÔ le point ME YEN A NE BA BÔ ;
Interlocuteur : Non téléphone A N’ABE
Owono Nguema : O BÔ premier point
Interlocuteur : d’accord, ok !
Owono Nguema : maintenant tu as les armes, MA KOM YEN ANE A BÔ, à chauffer d’ici demain samedi, après je !!! S’il faut encore NA BI BRA BO un coup de main ME BRA KE
Interlocuteur : d’accord, DZAME ESSE ;
Owono Nguema : allez, bon, M’ABÊ WA
Interlocuteur : AKA AYÔ
Version traduite en français
Owono Nguema : Y’a des étrangers qui seront-là, il y aura beaucoup, la presse étrangère et tout, comme tu sais que la chaine Une, elle ne montre que les choses des émergents, c’est pour cela que je voudrais que tu me trouves des gars qui peuvent le faire ; comme cela je te donnerai un peu d’argent pour acheter de l’essence. Puis ils prendront les vieilles roues et viendront les brûler au carrefour, au marché, ils brûlent un peu, juste pour hein !!! Dès qu’ils finiront de brûler !!! Voilà un peu hein.
Interlocuteur : Lorsque vous aviez entendu que ce marché avait brûlé ; tu n’avais pas entendu que ce marché là avait brûlé ?
Owono Nguema : Le marché ? Ah bon, il avait brûlé ?
Interlocuteur : C’est nous qui l’avions brûlé.
Owono Nguema : Ah bon !
Interlocuteur : Oui, on vient de le reconstruire. J’ai mon équipe dehors. Tu ne les verras jamais, tu ne les verras pas. Moi-même je suis un ancien briguant.
Owono Nguema : C’est pour cela que je veux que !!!!!!!
Interlocuteur : Non c’est prêt.
Owono Nguema : Tu me prends cette équipe hein, je te donne un peu de sous hein, je donne un petit quelque chose.
Interlocuteur : Heu, heu !
Owono Nguema : Je vais d’abord voir comment ils vont d’abord travailler ;
Interlocuteur : Oui.
Owono Nguema : Si cela se passe bien, je rajoute. S’ils voient les vieilles voitures, qu’ils les incendient, il faut qu’on sente que ça chauffe, et les autres feront la même chose dans les quartiers.
Interlocuteur : Oui, oui.
Owono Nguema : Donc je te donne un peu de sous pour leur acheter de l’essence et des allumettes, des trucs comme ça.
Interlocuteur : Hum, les gars sont prêts.
Owono Nguema : Je veux que tu prennes ça, vraiment que ce soit à partir de demain soir.
Interlocuteur : Hum.
Owono Nguema : Demain soir samedi.
Interlocuteur : ça permet qu’aujourd’hui je puisse faire les courses qu’il faut.
Owono Nguema : Termine de faire ces courses-là.
Interlocuteur : J’ai pris la zone qui part de, tu vois le tour que nous faisons-là, en partant de Rio, on prend la route qui va à Venez-voir, au feu rouge de la Peyrie, Akébé-Ville, jusqu’au carrefour, puis au Sporting, on fera un contour jusque chez moi-là.
Owono Nguema : Voilà !!!
Interlocuteur : Donc c’est dans cette zone que mes hommes vont travailler.
Owono Nguema : C’est-là où ils vont travailler et on a notre zone bouclée.
Interlocuteur : Voilà !!!
Owono Nguema : Donc Rio.
Interlocuteur : Non, il faut poser des actes qui vont pousser les gens à la révolte, s’ils trouvent même un parking de vente de véhicule ils mettent le feu.
Owono Nguema (il reçoit un coup de fil) : Oui allô, allô bonjour, oui, oui monsieur Owono Nguema, oui tout à fait, vous avez raison, j’étais-là oui ; mais depuis- là je ne suis plus jamais repassé à Oyem là-bas. Et on verra ça quand je serai là-bas, et puis on va traiter ça. Je compte être là, à la fin du mois. Oui, oui je serai à Oyem là-bas. Je vous verrai.
Owono Nguema (après la conversation téléphonique) : Donc tu vois, lorsque tu l’auras fais, je voudrai que tu commences ici, là où les Libanais vendent les voitures, il faut mettre le feu, brûler comme cela les gens sortiront.
Interlocuteur : Voilà !!!
Owono Nguema : Tu me prends ça, donc à partir d’aujourd’hui tu prends tes dispositions, je sais que tu as beaucoup de choses à faire.
Interlocuteur : Je t’assure que j’ai des gars qui ne demandent qu’à être bien entretenus pour faire le boulot qu’il faut et comme il faut.
Owono Nguema : Comme je n’ai pas beaucoup d’argent, tiens je te donne 80.000 francs, hein ! Quand tu finiras le premier coup, appelle-moi ; mais on ne fait pas le point au téléphone, on se rencontrera-là où on se voit souvent.
Interlocuteur : Le téléphone est mauvais.
Owono Nguema : Tu fais le premier point.
Interlocuteur : D’accord, ok.
Owono Nguema : Maintenant tu as les armes, je veux voir comment tu travailles, ça doit chauffer d’ici demain samedi, après je !!! S’il faut que je rajoute, je rajouterai.
Interlocuteur : D’accord, pas de problème.
Owono Nguema : Allez, bon, j’attends de tes nouvelles.
Interlocuteur : Sans problème.
SOURCE : LA GRIFFE DU MARDI 14 AOUT 2012
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Gabon: OBAME ET OWONO VOULAIENT BRÛLER LIBREVILLE LE SAMEDI 11 AOÛT 2012
JEAN CHRISTOPHE OWONO NGUEMA est un ancien député Gabonais .
écoutez la conversation sonore:
Version traduite en français
Owono Nguema : Y’a des étrangers qui seront-là, il y aura beaucoup, la presse étrangère et tout, comme tu sais que la chaine Une elle ne montre que les choses des émergents, c’est pour cela que je voudrais que tu me trouves des gars qui peuvent le faire ; comme cela je te donnerai un peu d’argent pour acheter de l’essence. Puis ils prendront les vieilles roues et viendront les brûler au carrefour, au marché, ils brûlent un peu, juste pour hein !!! Dès qu’ils finiront de brûler !!! Voilà un peu hein.
Interlocuteur : Lorsque vous aviez entendu que ce marché avait brûlé ; tu n’avais pas entendu que ce marché là avait brûlé ?
Owono Nguema : Le marché ? Ah bon, il avait brûlé ?
Interlocuteur : C’est nous qui l’avions brûlé.
Owono Nguema : Ah bon !
Interlocuteur : Oui, on vient de le reconstruire. J’ai mon équipe dehors. Tu ne les verras jamais, tu ne les verras pas. Moi-même je suis un ancien briguant.
Owono Nguema : C’est pour cela que je veux que !!!!!!!
Interlocuteur : Non c’est prêt.
Owono Nguema : Tu me prends cette équipe hein, je te donne un peu de sous hein, je donne un petit quelque chose.
Interlocuteur : Heu, heu !
Owono Nguema : Je vais d’abord voir comment ils vont d’abord travailler ;
Interlocuteur : Oui.
Owono Nguema : Si cela se passe bien, je rajoute. S’ils voient les vieilles voitures, qu’ils les incendient, il faut qu’on sente que ça chauffe, et les autres feront la même chose dans les quartiers.
Interlocuteur: Oui, oui.
Owono Nguema : Donc je te donne un peu de sous pour leur acheter de l’essence et des allumettes, des trucs comme ça.
Interlocuteur : Hum, les gars sont prêts.
Owono Nguema : Je veux que tu prennes ça, vraiment que ce soit à partir de demain soir.
Interlocuteur : Hum.
Owono Nguema : Demain soir samedi.
Interlocuteur : ça permet qu’aujourd’hui je puisse faire les courses qu’il faut.
Owono Nguema : Termine de faire ces courses-là.
Interlocuteur : J’ai pris la zone qui part de, tu vois le tour que nous faisons-là, en partant de Rio, on prend la route qui va à Venez-voir, au feu rouge de la Peyrie, Akébé-Ville, jusqu’au carrefour, puis au Sporting, on fera un contour jusque chez moi-là.
Owono Nguema : Voilà !!!
Interlocuteur : Donc c’est dans cette zone que mes hommes vont travailler.
Owono Nguema : C’est-là où ils vont travailler et on a notre zone bouclée.
Interlocuteur : Voilà !!!
Owono Nguema : Donc Rio.
Interlocuteur : Non, il faut poser des actes qui vont pousser les gens à la révolte, s’ils trouvent même un parking de vente de véhicule ils mettent le feu.
Owono Nguema (il reçoit un coup de fil) : Oui allô, allô bonjour, oui, oui monsieur Owono Nguema, oui tout à fait, vous avez raison, j’étais-là oui ; mais depuis-là je ne suis plus jamais repassé à Oyem là-bas. Et on verra ça quand je serai là-bas, et puis on va traiter ça. Je compte être là, à la fin du mois. Oui, oui je serai à Oyem là-bas. Je vous verrai.
Owono Nguema (après la conversation téléphonique) : Donc tu vois, lorsque tu l’auras fais, je voudrai que tu commence ici, là où les Libanais vendent les voitures, il faut mettre le feu, brûler comme cela les gens sortiront.
Interlocuteur : Voilà !!!
Owono Nguema : Tu me prends ça, donc à partir d’aujourd’hui tu prends tes dispositions, je sais que tu as beaucoup de choses à faire.
Interlocuteur : Je t’assure que j’ai des gars qui ne demandent qu’à être bien entretenus pour faire le boulot qu’il faut et comme il faut.
Owono Nguema : Comme je n’ai pas beaucoup d’argent, tiens je te donne 80.000 francs, hein ! Quand tu finiras le premier coup, appelle-moi ; mais on ne fait pas le point au téléphone, on se rencontrera-là où on se voit souvent.
Interlocuteur : Le téléphone est mauvais.
Owono Nguema : Tu fais le premier point.
Interlocuteur : D’accord, ok.
Owono Nguema : Maintenant tu as les armes, je veux voir comment tu travailles, ça doit chauffer d’ici demain samedi, après je !!! S’il faut que je rajoute, je rajouterai.
Interlocuteur : D’accord, pas de problème.
Owono Nguema : Allez, bon, j’attends de tes nouvelles.
Interlocuteur : Sans problème.
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13/08/2012
Gabon: Appel à la défense sans complexes du Président Ali Bongo et de notre régime au pouvoir
Notre pacte stratégique autour du Président Ali Bongo Ondimba doit nécessairement triompher sur l’autre « pacte » contre-nature autour des gangsters Myboto,Mba Obame, Eyeghe et autres salopards des mouvements citoyens revanchards et manipulateurs.
Notre survie politique et la pérennité de notre régime en dépendent.
Toute impuissance à répondre aux enjeux et défis actuels nous sera fatale, surtout que les espèces périssent par leur propre instinct lorsque celui-ci les empêche de s’adapter aux transformations du milieu.
Le gang clownesque de l’opposition moutouki et leurs piranhas alimentaires nous livrent et nous opposent une bataille organisée sans précédent ;
une bataille qui s’apparente tantôt à une guerre de courtoisie, tantôt à une guerre à la dentelle, tantôt à une guerre cognitive ou psychologique, tantôt à une guerre révolutionnaire, tantôt à une guerre froide, tantôt à une guerre de rites solennels, tantôt à une guerre primitive de coups de poing et d’invectives.
Qu’elle soit ouverte, larvée, clandestine ou subversive, la bataille demeure indéniable.
Qu’elle soit verbalisée ou simplement synergologique (langage autre que verbal), l’animosité politique règne partout contre notre régime. En témoignent ces accès de colère et de fièvre proleptique qui nous assaillent de toutes parts.
Seuls les mots changent, mais les ressorts, les motivations et les fins qui sous-tendent l’agressivité du gang de l’opposition bangado restent les mêmes. Ils nous ont déclaré la guerre pour nous faire partir du pouvoir.
Ils pensent nous livrer une guerre juste, une Der des Ders, ce dernier coup de semonce. Ils rêvent, déjà et à leur manière, d’un Saint-Graal politique en 2016. Tout ce qu’ils font ne nous conduit que vers un punctum pruriens catastrophique !
Et cet avant-gout du drame auquel ils nous réduisent n’est pas politiquement appétissant. Inutile de mesurer la tension qui monte, à mesure que le débat politique, déjà surchauffé, se passionne et s’envenime. La rhétorique, les discours et les sophismes du gang de l’opposition régab suffisent à en démontrer la virulence refoulée.
L’avènement du drame risque d’être plus nauséabond, si nous ne ripostons pas à la hauteur de leurs agissements malveillants.
C’est pourquoi nous devons arrêter nos finasseries fratricides in vitro pour nous affronter in vivo aux exigences concurrentielles qui régissent objectivement nos rapports de force politiques avec toutes les hostilités centrifuges et centripètes. Parce que la guerre qui nous a été déclarée ne relève pas de l’illusion clausewitzienne.
C’est une forme de guerre totale que le gang moribond de l’opposition nous livre avec comme fins ultimes la déstabilisation de nos états-majors, de nos chancelleries, de nos plans, de notre crédibilité, de notre réputation, de nos espérances, de notre stratégie globale, donc, de notre avenir politique au Gabon, en Afrique et dans le monde.
Cette posture hostile mais rationalisée en une vieille tactique belligène, qui consiste à provoquer l’indignation de tous contre notre régime au pouvoir, est propre aux hommes de ressentiment prêts à faire flèche et feu de tous bois pour revenir aux affaires publiques.
La bellicité de ce gang de malades mentaux est une preuve accablante d’un esprit de méchanceté et de vengeance.
La plupart des gens qui forment cette opposition moutouki sont des hommes et des femmes pleins de ressentiment à l’égard tout à la fois du Président Ali Bongo et de notre régime. Ils ne s’arrêteront jamais tant que leurs impulsions belliqueuses, ces humeurs peccantes ne seront pas totalement assouvies et soulagées.
La jalousie et l’envie brûlent leur cœur au point qu’ils en perdent la foi et le gentlemenship.
Et dans toute cette oppposition ringarde et nauséabonde le gang dissout demeure le sommet éclairé de cette pyramide du ressentiment ; alors que leurs chiens galeux en sont l’éclair fulgurant qui jaillit entre les deux nuées sombres chargées d’orage sinistre à la fois anxiogène, crisogène, cindynogène et belligène.
Leur dénominateur commun est que ses gangs de l’opposition ivrogne partagent la sinistrose et sont incapables de toute résilience politique face au régime en place.
Leur dessein est d’installer une tension sociale et une psychose générale à leur avantage dans notre pays. Un scénario que nous pouvons éviter par un quadrillage intelligent des espaces politiques.
Ces « Homo Furiosus » de l’opposition sorcière vivent de complexes belligènes qui les poussent naturellement et sans aucun discernement à transformer leur agressivité en animosité viscérale. Leur anti-ABO primaire n’est que pur ressentiment.
Voilà le portrait psychologique de l’opposition moutouki Gabonaise. Et cet état d’esprit veut nous amener à l’usure et à la désagrégation générale.
Tous les jours que Dieu fait, ils ne cherchent qu’à nous phagocyter, nous opposer les uns aux autres, nous semer, nous infiltrer, monter des coups foireux contre nous, nous piéger, nous mener en bateau, provoquer les caprices de l’opinion publique contre nous, nous ridiculiser devant l’opinion publique nationale comme internationale.
Leur état d’esprit ne nous donnera aucune chance de survie si nous ne changeons pas nos méthodes homériques classiques. L’opposition régab de Nkembo combine ses méthodes plurielles d’attaques et de déstabilisation. Ils sont sur tous les espaces ouverts et souterrains de la bataille politique.
Tels des désespérés, ils ont décidé de nous faire perdre le pouvoir quelqu’en soit le prix. C’est leur ultima ratio. Ils ont trouvé une nouvelle théorie des kamikazes et une doctrine d’un nouveau terrorisme politique !
Donc, nous pouvons et nous devons les combattre par des méthodes rationnelles et démocratiques, car nous ne devons jamais oublier que la désinformation est à l’intoxication ce que la stratégie est à la tactique.
Ce sera donc notre intelligence activement organisée qui pourra triompher de cette opposition gangster. Elle devra être stratégiquement et froidement pilotée. Elle devra être offensive et opérationnalisée dans des méthodes démocratiques d’action préventive.
Rien ne nous empêche de toujours réévaluer nos forces, de les re-calibrer aux différentes réalités antagoniques qui se présentent sur l’échiquier politique national.
Rien ne nous empêche d’arrêter de nous battre entre frères et sœurs de parti.
Rien ne nous empêche de dormir sur nos lauriers ou de nous tresser des couronnes les uns aux autres et de commencer à étudier nos faiblesses et nos vulnérabilités afin d’en prévenir les failles, les risques endogènes ou exogènes possibles.
Il nous faut une stratégie politique intégrale qui ait assez d’audace et qui encourage l’initiative politique à travers une nouvelle philosophie de l’action, une analyse étiologique des prodromes de la scène politique, en décrypter les symptômes, scénariser les tendances probables et vraisemblables pour enfin proposer les solutions. Ce sera le prix de la cohésion sociale et de la concorde nationale.
Il nous faudra nous résoudre à l’idée que la paix perpétuelle n’existe que dans le Ciel. Dans l’arène politique terrestre, nous devons toujours et en permanence la réinventer par la prévention et la résolution des conflits, sinon par l’affrontement direct.
Et puisque nous ne connaissons pas le dernier sens de l’histoire, sa direction certaine et sa signification ultime, alors nous nous sommes délibérément proposés d’inviter notre famille politique et ses partenaires stratégiques à moins de naïveté dans nos rapports de force avec une opposition mandjango aux abois, de plus en plus belliqueuse, pyromane et sans pitié.
Il ne s’agit plus d’une simple légitime-défense. Il s’agira désormais, pour avoir la paix avec cette opposition moutouki, d’appliquer une vieille règle polémologique : la réponse du berger à la bergère.
Nous sommes des pacifistes mais pas des « pacifistes bêlants » ni des défaitistes. Et qu’importe si les esprits bien-pensants nous diront que c’est très politiquement incorrect ? A eux de juger, Dieu reconnaîtra les siens !
Mais en attendant, nous devons prévenir leurs velléités guerrières, disperser leurs veillées d’armes, car nous ne pouvons laisser Damoclès lâcher son épée sur nos têtes, pendant que Sisyphe, de l’autre côté, reprend inlassablement son labeur.
Il faut sauver et préserver à tout prix notre régime contre ces nouvelles formes de belligérance tous azimuts ! Parce que nous avons affaire à des hommes et des femmes de ressentiment.
Et la nouveauté, c’est que la pseudo société civile manioc sert maintenant d’asile politique à des encagoulés. Et ces gens-là n’auront pas pitié de nous s’ils prennent ou reprennent le pouvoir. Il faut désormais choisir : c’est eux ou nous ! Il n’y a pas de troisième voie qui vaille.
Voilà le manichéisme auquel nous sommes réduits. Et si nous l’avons bien compris, alors, nous avons commencé à gagner les batailles à venir.
C’est la raison pour laquelle je lance un appel à ma génération, à nos ainés, à tous nos frères et sœurs de parti, aux sympathisants et alliés du régime libéral et à tous ceux et celles qui aiment le Président Ali Bongo, en leur disant :
que les hommes et les femmes de notre régime doivent être des hommes et des femmes qui tiennent bien le gouvernail, contre vents et marées ;
que nos adversaires ne peuvent pas saper notre moral ;
que notre régime a le vent en poupe, contrairement à ce qu’en dit ses rigolos de l'opposition régab et que bientôt nous verrons, à l’horizon, l’avenir qui fait cap sur la victoire finale aux prochaines élections présidentielles de 2016.
Nous gagnerons ses élections futures dans la transparence totale, parce que ce gang dissout , duperie organisée autour du mensonge consensuel, n’a aucun candidat crédible sauf des voleurs de haut vol, alors que nous, nous en avons déjà un, S.E Ali Bongo Ondimba ; un homme patriotique et courageux qui nous donnent déjà l’espérance et l’agréable avant-goût d’une éclatante victoire.
Vive le Président Ali Bongo Ondimba
Vive le Gabon
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12/08/2012
Gabon: Félicitations du Président Ali Bongo Ondimba à Anthony Obame
Libreville le 12 août 2012 - Le Président de la République, Ali Bongo Ondimba adresse ses plus vives et chaleureuses félicitations à Anthony Obame pour avoir remporté la toute première médaille olympique de l’histoire de notre pays.
Anthony Obame, 23 ans a gagné samedi soir à Londres, la médaille d’argent lors de la finale du tournoi de taekwondo masculin chez les plus de 80 kg, derrière l’Italien Carlo Molfetta.
Notre compatriote aurait pu remporter la médaille d’or. A la fin des trois manches et du temps réglementaire, les deux taekwondoïstes étaient à égalité, 9 touches partout. L'italien a finalement remporté sur décision des juges dans une " victoire par supériorité ".
C’est un grand moment pour le sport gabonais et une immense joie pour toute la Nation.
Une fois encore, le Gabon est fier de ses sportifs. Après la victoire des juniors au championnat d’Afrique de football et leur qualification aux JO en décembre 2011, les exploits des Panthères durant la CAN et la belle qualification de Ruddy Zang Milama au 2nd tour du 100m début août, cette première médaille aux Jeux Olympiques démontre que le sport gabonais est en plein développement.
Rappelons que pour l’actuelle édition, le Gabon a envoyé pour la première fois depuis sa première participation en 1972, sa plus importante délégation aux JO, avec 23 sportifs dans 5 disciplines.
Ce sont des leçons de vie, d’endurance, de cohésion et de patriotisme que ces jeunes athlètes donnent à toute la Nation.
Ils démontrent une fois de plus, qu’avec de la ténacité et de la volonté, tout est possible.
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LE GABON ÉMERGENT REMPORTE SA PREMIÈRE MÉDAILLE OLYMPIQUE
Pour la première fois, le Gabon remporte une médaille aux Jeux Olympiques. Elle est d'argent mais elle vaut tout l'or du monde.
Ce résultat est sans conteste le fruit des efforts consentis par notre Président Ali Bongo Ondimba dans la préparation de tous les athlètes Gabonais présents à ses Jeux Olympiques .
Oeuvrant à sa manière pour la valorisation de la discipline et des valeurs olympiques , le Président Ali Bongo Ondimba a offert 11 bourses d’études qui ont permis à 5 athlètes (athlétisme, judo, boxe, taekwondo) et à 1 Directeur technique national (DTN) de mieux peaufiner leur participation à ce rendez-vous planétaire dans des centres de préparation de haut niveau en Europe, aux Etats–Unis et au Maghreb notamment en misant essentiellement sur la qualité et la quantité.
C'est incontestablement cette rigueur transmise par le Président Ali Bongo Ondimba qui a d’ailleurs permis d’atteindre cette moisson qui contribue de fort belle manière à la promotion du sport gabonais de façon générale.
Il faut le dire, cette aide a très vite permis aux athlètes gabonais de se frotter aux meilleurs dans leurs disciplines , mais surtout d’acquérir des rudiments de qualité au contact de ces derniers, notamment aux Etats-Unis pour la sprinteuse Ruddy Nzang Milama (qui bénéficie d’une bourse d’étude depuis février 2009), en France pour le taekwondoiste Anthony Obame (qui s’entraîne sous l’égide de la DTN).
Enfin , la victoire d'Antony Obame est le symbole d'un Gabon qui gagne , un Gabon qui n'appartient ni à un clan , ni à une ethnie , mais un Gabon qui vibre avant tout à l'unisson autour des mêmes valeurs de travail , d'effort et de mérite qui nous tiennent tous à coeur. .
Un pays comme le notre ne peut se permettre de les négliger et se doit, au contraire, de continuer à les encourager.
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10/08/2012
COMMUNIQUÉ FINAL CONSEIL DES MINISTRES DU JEUDI 9 AOÛT 2012
A l’entame des travaux, le Conseil des Ministres a vivement salué la détermination manifeste du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA qui, inlassablement, œuvre pour la promotion de notre pays le Gabon, havre de paix, doté d’exceptionnelles richesses et pour la propagande des perspectives d’envergure afin d’assurer le rayonnement d’un Gabon Emergent à travers le monde.
En France, le Président de la République Gabonaise, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, a effectué une visite officielle au cours de laquelle il a décliné sa vision de développement du Gabon contenue dans son Projet de Société « l’Avenir en confiance » et qui vise à hisser le Gabon au rang des pays émergents à l’horizon 2025.
Avec son homologue le Président de la République Française, Son Excellence François HOLLANDE, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, s’est accordé sur la relation décomplexée et dite « gagnant-gagnant » qui devra dorénavant réguler le partenariat entre la France et la Gabon.
En outre, le Conseil des Ministres a salué la grandeur du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA qui a vivement félicité Madame NKOSAZANA DLAMINI-ZUMA, suite à son élection à la tête de la Présidence de la Commission de l’Union Africaine à Addis-Abeba en Ethiopie.
A cette occasion, le Président de la République Gabonaise a démontré le prix qu’il accorde à l’unité et à la cohésion de l’Afrique. Le Conseil des Ministres s’est ensuite réjoui de ce qu’à l’issue du onzième Sommet Ordinaire des Chefs d’Etat de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), tenu à Brazzaville au Congo, la Présidence en exercice a été confiée au Gabon.
Aussi, le Conseil des Ministres a-t-il salué la réforme audacieuse et efficiente que le Président de la République, Chef de l’Etat compte mener pour dynamiser et rationaliser le processus de mise en œuvre de l’intégration sous régionale.
En réponse à une invitation officielle du Président de la République Turque, Son Excellence Abdallah Gül, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, a effectué une visite de travail et d’amitié à en Turquie. Les deux (2) Chefs d’Etat ont échangé sur les questions d’intérêt commun et ont procédé à la consolidation des liens bilatéraux.
A cette occasion, des nouveaux accords de coopération en matière diplomatique et économique ont été conclus, notamment, les marchés pour la construction de logements socio-économiques ont été passés.
Enfin, le Conseil des Ministres a noté avec satisfaction et admiration l’implication personnelle du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA pour l’accompagnement et l’encouragement des athlètes et autres sportifs gabonais qui ont pris part aux Jeux Olympiques de Londres.
A cet effet, le Président de la République, Chef de l’Etat a exhorté le Gouvernement, les encadreurs et les sportifs, à plus de responsabilité, plus de patriotisme, plus d’organisation, plus d’abnégation au travail pour une nation saine, forte, émergente. Il s’agit précisément pour le Président de la République, Chef de l’Etat, de repréciser la politique en matière de sports.
En marge des olympiades, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, a accordé des entretiens au Duc d’York, le Prince Andrew et à Monsieur Henry BELLINGHAM, Secrétaire d’Etat en charge de l’Afrique au sein du Gouvernement actuel.
Après avoir abordé plusieurs sujets d’intérêt commun, l’autorité britannique a exprimé sa volonté de voir les liens économiques et commerciaux entre Libreville et Londres se développer. La politique environnementale et de développement durable de notre pays a également fait l’objet d’échange fructueux entre les deux (2) personnalités.
Sur un tout autre plan, le Conseil des Ministres a pris acte du compte rendu de la tournée provinciale effectuée dans les Provinces de l’Ogooué-Maritime, de la Nyanga et du Woleu-Ntem, par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement.
Cette visite de chantiers est une réponse à l’exigence du Président de la République, Chef de l’Etat, de voir l’accélération des projets et autres infrastructures aux fins de répondre aux aspirations légitimes des populations.
AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
MINISTERE DE L’ECONOMIE, DE L’EMPLOI ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Le Ministre a présenté au Conseil des Ministres, qui l’a adopté, le projet de décret fixant la nature des pires formes de travail et les catégories d’entreprises interdites aux enfants de moins de 18 ans.
Pris en application des dispositions de l’article 177 nouveau du Code du Travail et sans remettre en questions les réflexions à venir sur le Code du Travail, le présent texte définit l’expression « pires formes de travail des enfants » et précise les catégories d’entreprises interdites aux enfants de moins de 18 ans.
MINISTERE DU PETROLE, DE L’ENERGIE ET DES RESSOURCES HYDRAULIQUES
Sur présentation du Ministre, le Conseil des Ministres a adopté deux (2) projets de textes :
• le projet de loi portant organisation du régime de la Sûreté et de la Sécurité Radiologique et Nucléaire et des Garanties ;
• le projet de décret portant approbation des Statuts du Fonds de Financement des Infrastructures. S’agissant de la loi, prise en application de l’article 47 de la Constitution, elle définit les cadres institutionnel et législatif du régime de la Sûreté et de la Sécurité Radiologique et nucléaire et des garanties avec notamment, la création de l’Agence Gabonaise de Sûreté et de Sécurité Nucléaire, en abrégé « AGSSN ».
L’AGSSN, qui jouit d’une autonomie technique, administrative et financière, comprend pour son fonctionnement :
• le Conseil de Régulation ;
• le Secrétariat Exécutif ;
• l’Agence Comptable.
En ce qui concerne le décret, pris en application des dispositions des articles 23 et 26 du décret n° 671 du 16 Mai 2011, ce texte fixe les attributions et précise les modalités détaillées des organes du Fonds de Financement des Infrastructures (I.F.I).
EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE
MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION INTERNATIONALE, DE LA FRANCOPHONIE, CHARGE DU NEPAD ET DE L’INTEGRATION REGIONALE
Sur présentation du Ministre, le Conseil des Ministres a marqué son accord avec l’accréditation, dans notre pays, de leurs Excellences :
• Monsieur Pierre NZILA, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Congo près la République Gabonaise, avec résidence à Libreville.
• Madame Busaya MATHELIN, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Royaume de Thaïlande près la République Gabonaise, avec résidence à Dakar (Sénégal) ;
• Madame Maria Paula Vieira Leal DA SILVA CEPEDA, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Portugal près la République Gabonaise, avec résidence à Sao Tomé (Sao Tomé et Principe ;
• Monsieur Fidelis KAPOKA, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de Zambie près la République Gabonaise, avec résidence à Kinshasa (République Démocratique du Congo ;
• Monsieur Adrianus VAN AGGELEN, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Royaume des Pays-Bas près la République Gabonaise, avec résidence à Cotonou (Bénin) ;
• Monsieur David Jonathan RICHARDSON, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de l’Australie près la République Gabonaise, avec résidence à Abuja(Nigéria) ;
• Madame Jeanne NZIGA-MASABO, en qualité de Consul Honoraire du Gabon à Bujumbura (Burundi).
MINISTERE DE LA SANTE
Sur présentation du Ministre, le Conseil des Ministres a marqué son accord avec le lancement, dès la semaine prochaine, des Comptes Nationaux de la Santé.
Le Conseil des Ministres a autorisé un certain nombre de missions à l’étranger des membres du Gouvernement. La notification de chaque mission sera faite aux différents Ministres par le Secrétariat Général du Conseil des Ministres.
Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
CABINET DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
- Aide de Camp du Président de la République : Lieutenant DILOUGOU MBOUROUKOUNDA Rodolf Edwin ; Par ailleurs Mme Astrid FANGUINOVENY, précédemment Conseiller du Président de la République est remis à la disposition de son corps d’origine.
PRIMATURE
CABINET DU PREMIER MINISTRE
- Conseiller Forces de Police Nationale : Colonel Jean Germain EFFAYONG ONONG ;
- Conseiller au Département Communication : Mme Mélissa BENDOME ;
- Secrétaire de Cabinet du Premier Ministre : Mme Denise AYEGUE NTSENG NZE ;
- Secrétaire Technique à la Primature : Mme Chresty ASSEKO ELLA ;
- Attachés de Cabinet : MM.
• Issa Anicet RATANGA ;
• OBIANG PAMBO ;
• Christian NZAMBA ;
- Chargés de Missions : MM.
• Arsène ABESSOLO MBENG ;
• Faustin MINKO ;
- Secrétaires de Cabinet :
• Adjudant Marie Louise BANDA :
• Sergent Chef Marie Ghislaine PISSAME ;
CABINET DU MINISTRE DELEGUE AUPRES DU PREMIER MINISTRE
- Agents de Sécurité :
• Brigadier Rops MBIGUINAULT MENDAME ;
• Sous-brigadier Yann PITHER EDANG ;
MINISTERE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX, DES DROITS HUMAINS ET DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES
CONSEIL NATIONAL DE LA COMMUNICATION (CNC)
CABINET DU PRESIDENT DU CNC
- Directeur de Cabinet : M. Hugues Patrick MALEKOU, Conseiller des Affaires Etrangères ; en remplacement de M. Guy Laurent MBA ;
- Directeur de Cabinet Adjoint : M. Patrick NDONG, enseignant à l’UOB, cumulativement avec ses fonctions actuelles, en remplacement de Mme Yvette RETOUANO ;
- Secrétaire Particulière du Président : Mme Nina Françoise ASSELE, épouse RINIERI ; en remplacement de Mme Brigitte ANDEME NDONG ;
- Secrétaires de Cabinet :
• Adjudant Wilfried KOUMBA PAMBO ;
• Mme Jeanine MOUSSAVOU NGANGUI ;
- Chef de Cabinet : M. Jean Blaise YAKOUNDA MOUGOULA, enseignant, en remplacement de M. Jean Daniel AKWE NANG ;
- Attaché de Presse : M. Rodrigue TESSA MOUANGA ;
- Attachés de Cabinet : MM.
• Ambroise NGANGUI, chargé du Protocole et des voyages ;
• Adjudant Chef PESI MIKALA ;
• Benoit KOUMBA BIPAKILA ;
- Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme Eliane Sinthian DIBANGA MICKELE ; en remplacement de Mme Tatiana ESSONO ABENA ;
- Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet Adjoint : Mme Mireille MEZUI ;
- Conseiller Technique du Président : M. Bruno SALLET, en remplacement de Mme Aimée Délia BILOUNI;
- Conseillers Particuliers du Président : MM.
• Jean Charles IGOHO DEMBA, Journaliste en Chef, en remplacement de M. Pierre Noël BOTSIKA BOBE;
• Serge KARATHA DIBA ;
- Chargé de Missions du Président du CNC : Mmes
• Flavienne MAROUNDOU ;
• Victorine MAVIKANA ; MM.
• Edouard MOUEYI ;
• Simon Pierre PATLAO ;
• Gustave MODOUMBE.
- Aide de Camp : Maréchal de Logis Chef Alphonse Willy OPENDA SIMBOUE.
- Agents de Sécurité :
• Maréchal de Logis Jonas MBADINGA ;
• Sergent Chef Jérôme Rachild MOUBOUMBI MOUKAGA ;
• Sergent Chef NDINGA ABAGA ;
- Chauffeurs Particuliers :
• Adjudant Pierre MOUEKOUKOU ;
• Sergent Chef Didier Jean Claude MENDOME ;
- Chauffeur de Cabinet : M. Gilles MOUSSADJI ;
- Chef du Protocole : Mme Nina Sylviane Carméla LOUEMBET, épouse KOUMOULOBA, confirmée ;
SECRETARIAT GENERAL
- Secrétaire Général : M. Lucien OBAME, précédemment Conseiller du Premier Ministre ;
- Directeur Général de l’Audiovisuel et de la Communication Ecrite : M. Jean Christophe EFALE NZE ;
COMMISSION NATIONALE DE LUTTE CONTRE L’ENRICHISSEMENT ILLICITE
- Chef de Service du Courrier : Mme NGOMA Aubierge, en remplacement de M. Jean Claude EKOMI ; Le reste sans changement.
MINISTERE DES EAUX ET FORÊTS CABINET DU MINISTRE
- Directeur de Cabinet : M. Antoine NDONGOU, confirmé ;
- Secrétaire de Cabinet du Ministre : Mme Monique MBOMO ;
- Secrétaire particulière du Directeur de Cabinet : Mme Joséphine MADAMA ;
- Chef de Protocole : M. Jean Rhandy NZE.
- Conseillers chargé de la Communication, de la Formation et de la Prospective : M. Jacques MOULOUNGOU, confirmé ;
- Conseiller chargé de la Coopération Internationale, des Statistiques, des Relations avec l’Organisation Internationale du Travail (OIT), l’Organisation Africaine du Bois (OAB), le Fonds d’Aide pour l’Alimentation (FAO) et suivi des processus REDD+ et FLEGHT : M. David INGUEZA ;
- Conseiller chargé de la Faune, des Aires protégées et des questions environnementales : Mme Nathalie NYARE ESSIMA, confirmée ;
- Conseiller chargé de la Géomatique et des relations avec la COMIFAC, Secrétaire permanent de l’accord de conversion de dette : M. Raymond NDOMBAGOYE ;
- Conseiller Juridique et Fiscale : M. Gaspard MANEKOULA, confirmé ;
- Conseiller chargé des Forêts, de la Restauration des Ecosystèmes Forestiers et Aquatiques : Mme Esther NTSAME ALLOGHO ;
- Conseiller chargé de l’Industrie, du Commerce du Bois et de la Valorisation des produits forestiers : M. Alphonse OWELE ;
- Conseiller Diplomatique, chargé des relations publiques : M. Marcellin BIYAMBA MOUKETOU ;
- Chargés d’Etudes :
• Chargé d’Etudes pour les Questions Juridiques et Fiscales : M. Christian LOUNDOU MOUELE, confirmé;
• Chargé d’Etudes pour les Questions Forêts, Industries, Commerce et Valorisation du Bois : M. Jean-Bosco MBANGOU, confirmé ;
• Chargé d’Etudes pour les Questions Programmes, Projets et ONG : Mme Nicole MBOUDJANG, confirmé ;
• Chargé d’Etudes pour les Questions Faune et Aires Protégées : M. Ian Yelnick NDJONGUE TANDA ;
• Chargé d’Etudes pour les Questions Economiques et relations Internationales : M. Alexis DENGUE, confirmé,
- Attaché de Presse : M. Martial TCHIBINDA ;
AGENCE D’EXECUTION DES ACTIVITES DE LA FILIERE FORET
– BOIS
- Conseiller Juridique : Jean Félix RAÏVIRE ;
- SERVICE DES RESSOURCES HUMAINES
- Chef de Service Ressources Humaines : Mme Lynda MOUKOUNGOU ; SERVICE FINANCIER
- Chef de Service Financier : Mme Marcelle M’BONGO MOUGHOMBO épouse MOUYENDI, précédemment Chef de Service Financier et Comptable à la Direction Générale de la Faune et des Aires protégées.
DIRECTION DE LA COMMUNICATION ET DES SERVICES D’INFORMATION SERVICE DE LA COMMUNICATION
- Chef de Service Communication : M. Cédric Yann YENO OLINGOT ;
SERVICE DES ARCHIVES
- Chef de Service Archives : M. Daker AKENDENGUE.
FONDS FORESTIER NATIONAL
- Secrétaire particulière : Mme Ida MATAMBA ;
- Conseiller Technique : M. Guy Landry NKOLA EDOWIZA ;
- Conseiller chargée de la Communication et de la Formation : Mme Yolande OBONO ALLOGHO ;
- Chargé d’Etudes : M. Paul Simon LOUNDOU, précédemment Chef de Service des Programmes et Projets à la Direction Centrale des Etudes, des Statistiques et des Programmes.
MINISTERE DE L’ECONOMIE, DE L’EMPLOI ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
CABINET DU MINISTRE
- Conseiller Diplomatique : Mme Marie Rosine ITSANA ;
- Conseiller en communication : M. Alex LEWOBI LE NDENDJI ;
- Secrétaire de Cabinet : Mme Marie-Yvonne OMOUALA-TSALA ;
- Chargée de Mission : Mme Aurélie Blanche LOUMA ;
DIRECTION GENERALE DES CAISSES DE STABILISATION ET DE PEREQUATION
- Conseiller du Directeur Général : M. Laurent SKITT AUKENGUET.
FIN.
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06/08/2012
Gabon: Affaire Ping , faux débat et masturbation intellectuelle
Décidemment , en panne d’idées novatrices et propices à améliorer les conditions des Gabonais, les leaders de l’ex-Union nationale (UN) s’illustrent dans la médisance.
La dernière en date est que ces fameux « vrais opposants » lient maintenant la non reconduction de notre compatriote Jean Ping à la présidence de la Commission de l’Union africaine (UA) à un supposé isolement diplomatique du chef de l’Etat au niveau international.
Une hérésie de plus, surtout quand on sait comment les choses se sont passées lors cette élection ayant opposé Jean Ping à son adversaire sud-africaine Mme Nkosazana Dlamini Zuma.
C’est dire d’ailleurs que, pour être réputés comme antidémocrates, ces autoproclamés « vrais opposants » n’ont naturellement pas su que c’est la loi de la démocratie qui prévaut maintenant en Afrique et que le président Ali Bongo Ondimba respecte ladite loi.
Dans tous les cas, il ne pouvait être question pour Zeus de se ridiculiser devant ses pairs en bloquant inutilement les travaux du sommet d’Addis-Abeba ou en poussant Jean Ping à s’autoproclamer président réélu de l’UA.
AMO avait illégalement usé du stratagème au terme de la présidentielle anticipée d’août 2009. Maintenant, comme à l’école primaire, il veut faire croire que ce sont les autres qui sont les « tricheurs » ! Difficile de faire gober la mauvaise blague !
La communauté internationale a salué positivement la présidence de Ping. Zeus y a ajouté un zeste en félicitant dame Dlamini Zuma ainsi que son homologue sud-africain Jacob Zuma.
Alors, en quoi le chef de l’Etat gabonais est-il alors isolé diplomatiquement au sein de la communauté internationale, comme osent le clamer le trio zozotique de l’ex-UN ?
Bah, AMO, Zach’ et le Hutu modéré de Nkembo sont réellement en panne d’arguments dans leurs vaines tentatives de contrer leur « ennemi » Ali Bongo Ondimba !
Lequel semblerait les empêcher, visiblement, de retrouver leurs anciens statuts et privilèges politicoadministratifs à jamais perdus.
A propos du supposé isolement du chef de Zeus, il faut que nos «vrais opposants » sachent que, comme l’a récemment rapporté le porte-parole de l’Olympe, Alain- Claude Bilié By Nzé, « l’action diplomatique d’un pays ne se juge pas à travers une seule situation donnée, mais plutôt sur un ensemble de paramètres objectifs. »
Mais comme l’objectivité est la chose la moins partagée par les antidémocrates, on ne pouvait normalement s’attendre qu’à de pareilles dérives de la part de ces histrions.
En effet, en se basant sur un certain nombre de paramètres objectifs, le président Ali Bongo Ondimba est loin d’être isolé sur la scène internationale. Contrairement à d’autres chefs d’Etat en fonction, il est chaleureusement reçu par ses homologues des pays de la planète.
Une chaleur et une considération que lui manifestent les dirigeants du monde. On peut citer Barack Obama des USA, François Hollande de France, Hu Jin tao de Chine, le Pape Benoît XVI du Vatican…
Cela est observable alors que le président ABO n’a pas encore bouclé les trois ans de pouvoir requis pour être reçu au Vatican et en tête-à-tête par le souverain pontife. On a oublié de le noter. C’est chose faite !
Sur le même registre, il est bon de rappeler l’accueil qui lui est réservé. Le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, le prince Charles et le Premier ministre du Royaume Uni ainsi que d’autres chefs d’Etat et de gouvernement d’Asie, d’Afrique, d’Europe, d’Océanie et du Moyen Orient.
De même, ABO est régulièrement invité à participer aux grands forums internationaux consacrés à la résolution des questions à caractère planétaire.
Autant que l’on sache, Ali Bongo Ondimba vient d’être porté à présidence en exercice de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale.
A l’évidence, et à la lumière de tout ce qui précède, il s’agit plutôt « des élucubrations de quelques déçus de la vie politique nationale et qui, faute de projets de société alternatifs et fiables à proposer aux Gabonais, sont obligés de faire dans l’amalgame et la confusion des genres. Ce afin de tenter vainement de se refaire une existence politique que ces supposés « vrais opposants » ont du mal à rebâtir. »
En tout état de cause, ce n’est nullement la faute de quiconque si les Mba Obame, Myboto, Eyeghé Ndong, Ona Essangui et consorts broient du noir.
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Gabon: « Opposition moutouki » AMO m’a tuer !
Absents de la scène politique nationale, les leaders de l’ex-UN paient aujourd’hui un lourd tribut, autant pour leurs hérésies du passé que du présent.
La preuve selon certains observateurs avertis de la scène politique gabonaise: « Ils se retrouvent actuellement sans formation politique, sans élus à l’Assemblée nationale, sans structures formelles de base sur l’ensemble du territoire national et, cerise sur le gâteau, ils n’auront plus leur fameuse conférence nationale souveraine. »
Principal responsable de cette situation calamiteuse, un certain AMO pour les intimes. Et pour cause !
Ce curieux personnage est manifestement à l’origine de tous les déboires subis, depuis la présidentielle anticipée d’août 2009, par ses pairs de « l’opposition véritable » que sont Zacharie Myboto, Jean Eyeghé Ndong, Casimir Oyé Mba et bien d’autres qui auraient pu connaître un meilleur sort dans l’évolution de la démocratie gabonaise.
AMO, en mettant en place sa fameuse Union nationale, a consciemment ou non liquidé des partis tels que l’UGDD et d’autres formations politiques qui avaient au moins le mérite d’avoir des élus au parlement.
Ensuite, comme si cela ne suffisait pas, voilà qu’après son cuisant échec à la présidentielle, le même Mba Obame prend, en sa qualité de secrétaire exécutif de l’UN et dans la piaule du chef hiérarchique (Zacharie Myboto), l’irresponsable décision de s’autoproclamer illégalement président de la République.
Sachant très bien qu’il signait par ce geste l’arrêt de mort de cette formation politique. Et il en rajoute; après cette ubuesque autoproclamation, AMO a formé un gouvernement parallèle et mis les troupes de l’UN dans la rue pour se livrer à des actes de banditisme et de vandalisme.
Comme c’était prévisible, l’UN a été dissoute, à raison, par le gouvernement. La décision, notez-le, a été confirmée par les autorités judiciaires.
En outre, en poursuivant la méthodique oeuvre de sabotage de l’opposition, AMO a intimé à ses affidés, en tête desquels Myboto, l’ordre d’aller envahir le siège librevillois du PNUD et y résider, en attendant que, par un coup de baguette magique, l’Organisation des Nations unies puisse les installer au pouvoir.
Là encore, AMO met « l’opposition véritable » en état de disgrâce aux yeux de l’opinion nationale. Sans oublier que nourris aux petits oignons au siège du PNUD, ce sont Zacharie Myboto et sa fille Chantal qui ont payé la note salée, ce qui n’a pas manqué de plomber le chiffre d’affaires de leur célèbre hôtel dénommé « Le Maïsha ».
La suite du feuilleton est connue du monde entier. Plutôt que de répondre de ses graves actes délictueux devant la justice, puisqu’il a perdu son immunité parlementaire, Mba Obame lâche ses compères et va précipitamment se soigner en Afrique du Sud avant de se retrouver en France.
A la faveur du séjour parisien du président Ali Bongo Ondimba, AMO a mis carrément à découvert les limites et la dérision de l’opposition gabonaise.
Et pour cause, cette « opposition véritable » s’est révélée incapable de mobiliser leurs supposés militants de France, de se faire recevoir par François Hollande et de tenter de boycotter la visite de travail du président gabonais.
Déterminé à ridiculiser « l’opposition véritable », AMO ordonne à son faire-valoir Myboto de regrouper, une fois de plus à l’ancienne SOBRAGA, ce qui reste des troupes de l’ex-UN pour annoncer le retour triomphal de l’opposant de France ainsi que la tenue à Libreville d’une conférence nationale souveraine que co-présiderait d’ailleurs le secrétaire exécutif de… l’ex-UN. Myboto s’est empressé de donner écho à cette lubie !
Le gouvernement vient de briser le rêve chimérique portant sur la tenue d’une conférence nationale. Une fois de plus et comme toujours, c’est finalement l’image de l’opposition gabonaise qui prend un coup aux plans national et international.
Sans oublier que le plus malheureux dans tout cela n’est autre que Myboto qui ne se rend jamais compte qu’il devient l’éternel dindon de la farce d’AMO et sa clique. Comment ne pas le penser ?
L’enfant fantasque de Medouneu, depuis le vivant du président Omar Bongo Ondimba, a toujours été à l’origine des déboires politiques de Myboto.
La preuve : c’est ce fameux AMO qui a poussé celui-ci à démissionner du gouvernement et du PDG, à liquider son propre parti l’UGDD qui avait pourtant pignon sur rue, à perdre de l’argent pour entretenir les squatters du siège du PNUD.
De même que Zach’ est devenu la risée des troupes de l’ex-UN pendant le récent meeting de l’ancienne SOBRAGA au cours duquel il a annoncé la tenue d’une conférence nationale. Cela est désormais un projet mort-né !
Au fait, comment se fait-il qu’à son âge et après avoir occupé d’importantes fonctions politicoadministratives dans ce pays, Myboto ne puisse-t-il pas comprendre jusqu’ici qu’AMO ne cesse de l’enfariner et de tuer le camp de l’opposition ?
A moins qu’il n’y ait entre eux une espèce de pacte secret qui ne dit pas son nom ! Dans quatre matins, on entendra cette complainte : AMO m’a tuer…
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